|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison de villégiature dite Château Bel-Abri ou Villa Bel-Abri
|
localisation
|
Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
|
aire d'étude
|
Deauville
|
adresse
|
route de Saint-Arnoult
|
dénomination
|
maison
|
parties non étudiées
|
jardin ; enclos ; portail ; communs
|
époque de construction
|
1er quart 20e siècle
|
siècle détail
|
milieu 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
|
année
|
1907
|
auteur(s)
|
Madeline Marcel (architecte)
|
personnalité(s)
|
Bouwens Van Der Boijen O. (commanditaire)
|
historique
|
Le Château Bel-Abri est édifié en 1907 par l'architecte Marcel Madeline pour Le Baron O. Bouwens Van Der Boijen, grand propriétaire d'écurie de courses, qui choisit alors d'implanter sa résidence en retrait du rivage, à proximité de l'hippodrome de la Touques. Au milieu du 20e siècle, l'escalier double à montées convergentes qui dessert la terrasse est supprimé ainsi que le chenil. Au cours du 3e quart du 20e siècle, les communs sont divisés en appartement de même que les locaux de la villa, à la fin du 20e siècle. Le vestibule et le grand escalier sont les derniers éléments qui subsistent de la distribution originelle.
|
description
|
Implanté sur le versant est du mont Canisy, le château Bel-Abri est situé au centre d'un vaste parc paysager clôturé par un solin en brique, accessible par un large portail à deux battants encadré par des piliers en brique polychrome. Situés du côté sud-est du parc, les anciens communs sont de plan rectangulaire avec des décrochements. A l’origine, ils abritaient les caves à l’étage de soubassement, les écuries au rez-de-chaussée et les chambres pour le personnel de maison à l’étage de comble, accessibles par un escalier extérieur en bois adossé contre la façade latérale sud-ouest. Le gros-œuvre (brique avec pierre en remplissage ?) , est masqué par un parement en meulière au niveau du soubassement, un enduit en ciment au rez-de-chaussée, un faux pan de bois plaqué à l’étage de comble. Les chaînes harpées des angles, en brique et ciment, imitent la pierre de taille appareillée. Le toit, à longs pans, à croupe et en pavillon, est couvert en tuile plate. Il est couronné par des épis de faîtage en céramique. De plan symétrique en H, la villa comprend un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et deux étages de comble. Le toit, à longs pans et en pavillon, est couvert en tuile plate. Il est coiffé d’épis de faîtage en céramique. Le premier étage de comble est éclairé par des lucarnes à fronton triangulaire, le second par des chiens assis. L'importante volumétrie de la toiture est surmontée de hautes souches de cheminée en brique et pierre appareillées en damier. Le gros-œuvre est en brique. Les chaînes harpées des angles, les encadrements des baies et les bandeaux séparant les différents niveaux d'élévation sont en pierre calcaire. La façade principale nord-est, ordonnancée, est composée d’un corps central à six travées encadrées par des pavillons en avant-corps à travée unique. Elle est animée par la terrasse courant sur tout le rez-de-chaussée, autrefois desservie par un escalier double à montées convergentes. Précédée d’un perron à degré, l’entrée principale, ménagée du côté sud-ouest, s'ouvre sur un large vestibule transversal prolongé au sud-est par l'escalier en demi-hors-œuvre. Ce dernier, en maçonnerie, tournant à retours avec jour, est orné d'une belle rampe en ferronnerie. A chaque niveau, les paliers sont soutenus par des voûtes engagées. Les pièces habitables sont toutes orientées au nord-est permettant ainsi de jouir de la vue sur la vallée de la Touques. A l’origine, les pièces de service (cuisine, laverie, buanderie, office et salle de bains du personnel) occupaient l’étage de soubassement, les pièces de réception (salon, billard, salle à manger, fumoir et office) le rez-de-chaussée, les appartements de maîtres (quatre chambres avec salle de bains, petit salon et garde-robe) le premier étage, et les chambres du personnel l'étage de comble. Au sud-est de la propriété se trouve un petit édicule en pierre calcaire au couronnement crénelé, qui abritait autrefois un groupe électrogène permettant d'alimenter le château en électricité.
|
plan
|
plan symétrique en H
|
élévation
|
élévation ordonnancée ; élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 2 étages de comble
|
escaliers
|
escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, sur voûte
|
gros-oeuvre
|
brique ; pierre ; calcaire ; appareil en damier
|
couverture (matériau)
|
tuile plate
|
décor
|
céramique
|
représentation
|
oiseau : ornement à forme animale
|
|
Les anciens communs et la villa sont couronnés par des épis de faîtage en céramique figurant des oiseaux.
|
typologie
|
château ; style néo-Louis XIII
|
état
|
remanié
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine de la villégiature
|
rédacteur(s)
|
Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
|
référence
|
IA14003226
|
|
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
|
enquête
|
1998
|
date versement
|
2010/04/22
|
date mise à jour
|
2010/10/26
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
|
|