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Réponse n° 1301

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site parfumerie C.A.L. Saint-Claude
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
aire d'étude Alpes-Maritimes
lieu-dit Saint-Claude (quartier) ; Saint-Antoine (quartier de)
adresse 28 avenue Georges Pompidou ; 31 chemin de la Chapelle Saint-Antoine
dénomination parfumerie
parties non étudiées réservoir industriel
époque de construction 1er quart 20e siècle
siècle détail 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1930
auteur(s) Le Bel Léon (architecte)
historique En 1920, M. Camilli, M. Albert et M. Laloue reprennent la parfumerie Bérenger Jeune. La société, fondée à Grasse dans les années 1860, était installée depuis une dizaine d'années dans l'usine dite de Sainte-Lorette (IA06001685). Pour diverses raisons (manque de place, trop grande proximité avec des habitations ?) il n'avait pas été possible d'y implanter un atelier d'extraction de forte capacité, alors que le procédé connaissait au même moment un important développement dans l'industrie de la parfumerie. Dès son entrée en fonction, la nouvelle direction, soucieuse d'accroître l'activité de la société, achète un terrain agricole et y fait aménager un site annexe dévolu à la production. On le nomme assez rapidement l'usine de Saint-Claude, en référence au quartier, encore faiblement urbanisé, où il se situe. La conception du site est confiée à Léon Le Bel, architecte grassois qui avait acquis une importante expérience dans l'aménagement d'usines de ce type. Des six bâtiments construits lors de cette première phase de travaux, les deux plus grands sont destinés à l'extraction. Ils sont clairement séparés de la distillation qui forme avec la chaufferie, un groupe distinct de constructions. Les autres bâtiments étant d'une part la conciergerie et d'autre part une salle de broyage. En 1930, la société porte son dépôt d'hydrocarbures de 12 000 litres à 50 000 litres. Pour cela elle fait construire sur la partie haute de la propriété, près de l'entrée principale, un bâtiment spécifique. Celui-ci intègre, en plus des réserves de solvants, un réservoir d'eau de 500 000 litres surmonté d'un système de refroidissement commercialisé par la société Hamon. François Camilli, principal dirigeant de l'entreprise, décède en 1959. La société est revendue peu de temps après au groupe industriel Pfizer. Ce rachat est le premier d'une série qui aboutit dans les années 1990 à l'arrêt des activités de la société à Grasse. Ces changements de directions n'ont semble-t-il pas suscité de modifications significatives du site de Saint-Claude, malgré quelques aménagements nouveaux, dont deux hangars situés au bas du terrain. Lors de sa fermeture définitive à la fin des années 1990 (source orale) , ce site présentait donc approximativement les mêmes dispositions que dans les années 1930. Une résidence pour retraités remplace aujourd'hui l'usine, entièrement démolie (sauf le vestige du réservoir).
description A partir des années 1920, le type architectural des bâtiments de production de l'industrie des parfums à Grasse évolue. Cette transformation suit deux voies principales : une certaine uniformisation des modes de construction des bâtiments et parallèlement la recherche de structures mieux adaptées à l'activité productive. Dans ce cadre, le site annexe de la société Camilli, Albert et Laloue, bien que démoli, conserve un caractère exemplaire. Les quatre bâtiments principaux (les deux ateliers d'extraction, le distilloir et la chaufferie avec la cheminée) construits suivant un plan d'aménagement concerté correspondent au modèle de l'époque. De forme rectangulaire, ils présentaient tout d'abord tous une structure type ossature en béton. D'autre part, la documentation indique la présence importante de transennes préfabriqués à motifs géométriques, situés plutôt sur les parties hautes des murs. Cette disposition en hauteur permettait de conserver des volumes intérieurs libres et facilement aménageables, tout en assurant la ventilation nécessaire des salles. Enfin, des réservoirs d'eau formant couverture étaient aménagés sur les toits terrasse du distilloir et des ateliers d'extraction. A ce premier dispositif de refroidissement des eaux, utilisées notamment pour la distillation, s'ajoutait un second système de plus forte capacité. Ce système était monté sur le réservoir d'eau et de solvants, dernier vestige encore visible de cette usine. Cette structure en béton de forme carrée était divisée horizontalement en deux parties. Dans la partie basse étaient stockés les hydrocarbures, directement reliés par un tuyau au bâtiment d'extraction, situé en contrebas. La partie haute servait de réservoir d'eau. Le système de refroidissement se composait de quatre panneaux enjambant le bassin dans le sens de la largeur. Chaque panneau se divisait en deux sections identiques, qui se composaient de montants en tuyaux formant arceaux contre lesquels étaient fixés huit plateaux métalliques horizontaux. Comme une fontaine, l'eau du réservoir était remontée au sommet des arceaux par pompage puis s'écoulait en ruisselant sur les plateaux superposés qui ralentissaient la chute de l'eau, favorisant ainsi son refroidissement naturel à l'air.
étages 6 vaisseaux
gros-oeuvre béton
couverture (type) terrasse
couverture (matériau) béton en couverture
état vestiges
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
rédacteur(s) Benalloul Gabriel
référence IA06001588
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
enquête 2008
date versement 2011/02/10
crédits photo Boué, Jean François (reproduction) - © Conseil général des Alpes-Maritimes
 
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Alpes-Maritimes) :LOCA )
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