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Réponse n° 1340

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site parfumerie Camilli, Albert et Laloue, actuellement immeuble de bureaux
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
aire d'étude Alpes-Maritimes
lieu-dit Sainte-Lorette (quartier de)
adresse 27 avenue Sainte-Lorette ; 4 avenue Mathias-Duval
destinations successives immeuble de bureaux
dénomination parfumerie
parties non étudiées réservoir industriel ; atelier de fabrication ; chaufferie ; réservoir industriel ; laboratoire ; cheminée d'usine ; conciergerie
époque de construction 1er quart 20e siècle
siècle détail 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1908
auteur(s) Mayoud A. (?, architecte)
personnalité(s) Audibert Lucie (commanditaire) ; François Bermon (commanditaire)
historique La parfumerie Bérenger Jeune a été fondée par Auguste Bérenger vraisemblablement dans les années 1860. Sa première usine se trouvait au coeur du centre historique de Grasse (IA06001587). En 1893, Linus Albert, le patron de la société depuis les années 1870, décède. Sa veuve, Lucie Audibert prend la suite en association avec François Bermon alors voyageur de commerce de l'entreprise. En 1906, les deux associés achètent un terrain agricole à l'ouest de la ville. Ils y font bâtir en 1908 une usine qui remplace officiellement l'ancien site à partir de 1911. Les cinq principaux bâtiments de la nouvelle usine ont été édifiés selon un plan sans doute établi par l'architecte grassois A. Moyoud. Après cette première phase de construction, l'usine est peu modifiée et conserve dans l'ensemble ses dispositions d'origine. En 1920, la société, qui connaît à nouveau un changement de direction en devenant la parfumerie Camilli, Albert et Laloue, préfère développer à Grasse un site annexe (IA06001588) plutôt que d'agrandir celui-ci. Les seuls changements notables sont la construction successivement avant 1940 de deux locaux accolés, le long de la limite nord du terrain et contre l'extrémité du bâtiment principal ; et en 1956, l'édification d'une conciergerie contre la distillerie, face au portail d'entrée à l'ouest de la propriété. A partir des années 1960, la société Camilli, Albert et Laloue connaît divers rachats dont Pfizer en 1963 qui aboutissent à la fin des années 1990 à l'abandon des deux installations industrielles que la société possédait à Grasse. La production est déplacée vers le site que l'entreprise avait fait construire à Seillans, dans le département du Var, et qui est toujours en activité.
description Le site est de taille modeste au regard d'autres usines de parfumerie de Grasse. Pour tirer, semble-t-il, au mieux partie de l'espace constructible, les divers bâtiments qui composent l'usine ont été disposés en bordure de propriété. Toujours dans cette même perspective, ils ont tous été, au moins partiellement, accolés les uns aux autres. Le terrain présente une forte déclivité. Les bâtiments, installés perpendiculairement à la pente, sont répartis sur deux niveaux différents de terrassement. Sur la partie basse du terrain, qui donne de plain-pied sur la voie publique, se trouve le bâtiment principal du site de plan rectangulaire qui, sur l'élévation antérieure, présente trois niveaux, des combles et une porte d'accès. Il possède également une autre entrée sur la face postérieure : les deux premiers niveaux étant adossés contre un talus ou mur de soutènement, le troisième étage forme de ce côté, un rez-de-chaussée surélevé. Cette partie arrière du bâtiment s'ouvre sur un terre-plein aménagé qui peut être présenté comme une cour aménagée. L'espace est desservi par une rue intérieure avec un espace pour le stationnement. S'y trouvent aussi au sud deux halles carrées, deux halles rectangulaires et une conciergerie et au nord un préau, la cheminée de l'usine en briques et un bassin. Dans son ensemble le site présente du point de vue de son architecture une certaine homogénéité : maçonnerie de moellons, charpente en bois et couverture en tuiles mécaniques. La partie du bâtiment donnant sur la chaussée ne porte pas ostensiblement les marques de sa fonction industrielle, et s'apparente à un immeuble assez commun. La nature industrielle est plus explicite dans la partie haute de l'usine. En effet, les halles, la cheminée d'usine ou le bassin sont les installations utilitaires souvent incontournables de ces sites grassois du début du 20e siècle. Les briques qui ornent les jours d'aération des ateliers ainsi que le mur d'enceinte qui clôt la propriété à l'ouest et partiellement au nord en sont également des expressions typiques, bien que plus symboliques.
étages 2 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble ; 4 vaisseaux ; 1 étage carré
gros-oeuvre moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert
couverture (matériau) tuile mécanique
couvrement charpente en bois apparente
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
rédacteur(s) Benalloul Gabriel
référence IA06001585
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
enquête 2007
date versement 2011/02/10
crédits photo Graniou, Michel - © Musée International de la Parfumerie, Grasse ; © Conseil général des Alpes-Maritimes
 
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Alpes-Maritimes) :LOCA )
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