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Réponse n° 1358

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site demeure d'industriel dite villa la Sabranette ou villa Santa-Clara
localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
aire d'étude Alpes-Maritimes
adresse 12 avenue Yves-Emmanuel-Baudoin
dénomination demeure
édifice contenant parfumerie Hugues Aîné puis Charabot
4
parties non étudiées jardin ; cour
époque de construction 1er quart 20e siècle
siècle détail 2e quart 20e siècle
auteur(s) Le Bel Léon (architecte) ; Caquot Albert (ingénieur) ; Ricord Pierre (entrepreneur) ; Thorand et Cie (entrepreneur)
personnalité(s) Charabot Eugène (commanditaire)
historique En 1909, Pierre Ricord, entrepreneur de travaux publics à Grasse, acquiert un terrain situé sur le domaine de la Sabrane et attenant à l'usine de parfum Hugues Aîné. Il y fait construire une demeure, dont on peut penser qu'elle est achevée en 1916. Il la revend en 1919 à Eugène Charabot, qui vient de prendre le contrôle de la parfumerie, et fait procéder à partir de 1925 à d'importantes transformations conçues par l'architecte Léon Le Bel et réalisées par l'entreprise Thorand et Cie. La maison est augmentée d'une nouvelle façade et de divers ajouts ; une importante extension formant habitation et mur de clôture, grâce à plusieurs niveau de galerie et un campanile, est élevée sur une parcelle achetée en 1925, et reliée à la construction principale par un porche ; un jardin en terrasses, agrémenté d'une collection d'objets d'art et de ruines médiévales, est aménagé entre ce nouvel ensemble et l'usine. C'est l'ingénieur Albert Caquot qui a été chargé de la conception technique de la cour d'entrée.
description La demeure patronale de la parfumerie Charabot, appelée Villa la Sabranette ou Villa Santa Clara, se compose de deux parties reliées par un porche. La déclivité du terrain a imposé d'aménager une cour d'entrée relativement petite encadrée d'un soubassement massif en béton armé sur lequel reposent les fondations ainsi qu'une terrasse entièrement recouverte d'une calade aux motifs géométriques variés. Au nord-ouest se trouve le principal corps de bâtiment, constitué d'un étage de soubassement abritant cuisine, buanderie, lingerie, chaufferie ; d'un rez-de-chaussée surélevé dans lequel un large vestibule donne accès à l'escalier d'honneur et, en enfilade, au grand salon, au petit salon puis à la salle à manger ; d'un premier étage carré pour les chambres ; d'un second, uniquement accessible par l'escalier de service (qui part de l'étage de soubassement) , pour les chambres de bonnes et une dernière chambre d'apparat ; d'un étage carré dont la surface est beaucoup plus réduite que les précédents, où se trouvent une chambre de bonne et une ancienne citerne. La façade principale, au sud-est, a été augmentée d'une avancée formant balcon et loggia et au niveau de soubassement uniquement, d'une buanderie dans laquelle le lavoir à deux bassins, qui préexistait, a été englobé. Le second corps de bâtiment comporte, au-dessus d'un niveau de caves entièrement en béton, une bibliothèque au rez-de-chaussée surélevé, notamment ornées d'oeuvres en remploi (médaillons de bois, colonnes torsadées ou boiseries) , une chambre et une salle de bain à l'étage carré, un niveau de comble. Un immense mur de clôture, au milieu duquel se dresse un campanile d'une vingtaine de mètres de hauteur, ferme la propriété au sud-ouest. Il est composé, pour ses niveaux deux et trois, de galeries ouvertes entre le second corps de bâtiment et le campanile, et de galeries superposées, fermées par des arcatures et couvertes en terrasses, au-delà du campanile. Une fontaine monumentale, située sous les galeries ouvertes, ferme la perspective de la terrasse. La différence de structure entre le bâtiment originel et les extensions des années 1920 est très nette. Les planchers séparant le soubassement du rez-de-chaussée surélevé dans la partie ancienne sont ainsi constitués de voûtains de briques alors que ce sont des dalles en béton banché qui ont été mises en oeuvre dans les parties les plus récentes. D'un point de vue formel, les deux parties ne se distinguent plus guère que de l'intérieur. A noter néanmoins la différence de couverture entre les parties d'origine qui sont couvertes en tuiles mécaniques et celles qui ont été ajoutées, qui font appel à la tuile creuse. A cette exception près, l'extérieur présente de manière uniforme un vocabulaire éclectique qui varie ainsi les baies en plein cintre et les arcs brisés, les formes géométriques et les consoles à ressauts en quart-de-rond, mais reste fortement dominé par les éléments d'une architecture néo-florentine très marquée : loggia, campanile, serlienne ou forme s'en rapprochant, puisque les baies des loggia inversent les dispositions habituelles de la serlienne (deux arcades en plein cintre entourent une baie couverte d'un linteau). Enfin, il faut signaler que des éléments décoratifs anciens ont été intégrés aux façades : médaillon en bas-relief, croisée en remploi, statues, urnes etc. à la mode des villas italiennes de la Renaissance.
gros-oeuvre maçonnerie ; béton armé
couverture (type) toit en pavillon ; croupe ; toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile mécanique ; zinc en couverture
propriété propriété d'une société privée
type d'étude patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
rédacteur(s) Buffa Géraud
référence IA06001577
  © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
enquête 2006
date versement 2011/02/10
service producteur Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
 
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Requête ((Alpes-Maritimes) :LOCA )
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