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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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club nautique actuellement bar-restaurant
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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11 avenue de Toulouse
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hydrographie
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Tarn (Le)
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dénomination
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établissement nautique
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époque de construction
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2e quart 16e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1934
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auteur(s)
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Jannin Marcel (architecte) ; Olivier Germain (architecte)
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historique
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Depuis 1905, Montauban compte une association sportive d'aviron, le Club Nautique Montalbanais, dont les membres évoluent sur leTarn. Suite aux dramatiques inondations de 1930, et à la mort d'un des dirigeants du club, Adolphe Poult, qui a sauvé sur son canoë des dizaines de personnes, la Ville décide de construire un nouveau local pour l'association. Le chantier est confié en 1934 à Germain Olivier et à son collaborateur Marcel Jannin. Le nouveau bâtiment, en béton armé, est très représentatif du style "paquebot", qui est alors en vogue en Europe et aux Etats-Unis. A Montauban, Olivier et Jannin conçoivent un bâtiment dont le vocabulaire décoratif s'inspire de celui des grands transatlantiques : lignes horizontales, étagement des terrasses, coursives intérieures, fenêtres rondes comme des hublots, ferronneries imitant les bastingages, toits-terrasses, blancheur de l'enduit extérieur... Ce principe de local lié à une activité nautique, de style paquebot, se retrouve plus généralement en bord de mer, comme à Nice ou au Touquet. Il est également repris pour construire le pavillon de la marine marchande à l'exposition internationale de Paris en 1937. Le club nautique de Montauban peut donc paraître incongru mais il s'inscrit dans la grande campagne de reconstruction d'immeubles publics et privés, tous marqués par le style Art déco, qui suit les dévastations provoquées par la crue de la rivière en 1930. Au début des années 2000, l'édifice, d'abord signalé comme un élément remarquable de l'architecture du 20e siècle, faillit être labellisé. Il fit en vain l'objet d'un projet d'inscription au titre des monuments Historiques. Autour de 2010, l'établissement est cédé par la municipalité à un particulier qui le transforme en bar-restaurant.
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description
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Le bâtiment est bâti en béton armé Conçu sur un plan en L, il est formé d’un parallélépipède rectangle allongé haut de trois niveaux auquel est adjoint une aile perpendiculaire à la route ne comptant qu’un seul étage. Cette partie de l’édifice, qui semble avoir été dévolue à un espace d’habitation (probablement le logement du concierge) est accessible directement depuis le jardinet par une petite porte. Couverte d’un toit terrasse, elle présente une série de baies rectangulaires d’assez grandes dimensions qui témoigne d’un souci d’organisation fonctionnelle. Le reste du bâtiment se déploie parallèlement à la rivière, tournant le dos à la route pour s’ouvrir largement sur le Tarn. Huit marches donnent accès au rez-de-chaussée percé de quatre baies rectangulaires de petite taille disposées à l’horizontale sous un cordon saillant qui marque la transition avec le premier étage simplement éclairé par un oculus. Ce cordon se poursuit sur l’aile latérale, il est un élément d’unité du bâtiment. Hormis cette baie circulaire, les murs de la façade sur rue restent aveugles. Un second cordon saillant souligne l’inscription « CLUB NAUTIQUE » du troisième niveau. Le rez-de-chaussée servait à ranger bateaux et canots. Il abritait également les vestiaires et les sanitaires. Presque aveugle à l'est, il est très largement ouvert sur la rivière. Au premier étage, le foyer du club, vaste pièce lumineuse, s'ouvre vers l'ouest sur la terrasse principale par l'intermédiaire de deux portes fenêtres et six fenêtres rectangulaires. Le deuxième étage qui communique avec le toit terrasse dispose d'une petite terrasse arrondie équipée d'un garde-corps métallique, qui telle un poste de vigie, s'avance vers la rivière. Leur aménagement intérieur de ces salles, prévu en sapin avait été dessiné par Germain Olivier. Il n’en subsiste plus rien. Les deux niveaux du bâtiment sont reliés au moyen d'une tourelle située au sud, qui abrite un escalier monumental en béton, de forme hélicoïdale, aux proportions recherchées et aux finitions soignées. Une verrière procure la lumière nécessaire à l'ensemble.
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plan
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plan régulier en L
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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béton
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couverture (type)
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terrasse
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couverture (matériau)
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béton en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chabbert Roland ; Foucaud Odile
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référence
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IA82100035
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Ville de Montauban
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enquête
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2004
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date versement
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2016/10/04
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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