|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
moulin à blé de Trégueneuc, puis minoterie, actuellement maison
|
localisation
|
Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Quédillac
|
aire d'étude
|
Ille-et-Vilaine
|
lieu-dit
|
Moulin de Trégueneuc
|
hydrographie
|
Rance (dérivation de la)
|
destinations successives
|
maison
|
dénomination
|
moulin à blé ; minoterie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; bâtiment d'eau
|
époque de construction
|
Temps modernes ; 3e quart 19e siècle
|
année
|
1856 ; 1874
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Ce moulin à blé est mentionné dès 1656, bien que vraisemblablement de datation antérieure. C'est une lettre datée de 1856 adressée au préfet du département de la part du propriétaire du moulin, Frédéric de Lanouë, qui précise qu'il entreprend, afin de satisfaire sa clientèle, d'améliorer la qualité de la farine produite en installant de " meilleures meules ainsi qu'un nouveau mécanisme ". Le coursier est réparé en 1847. En 1856, afin de lutter contre une concurrence toujours plus active, Julien Bréard, meunier demeurant au moulin de Trégueuneuc, fait démolir l'ancien mécanisme afin de le convertir en minoterie. Il fait introduire " une machine meilleure et supérieure à l'ancienne, ainsi qu'une nouvelle roue hydraulique ". Le moulin est réglementé par arrêté préfectoral du 19 octobre 1870. En 1874, il est reconstruit sans aucune modification des ouvrages régulateurs. En 1909, la quantité annuelle de blé moulu s'élève à 5000 q. En 1911, le minotier Théophile Bréard est autorisé à reconstruire un des deux vannages de décharge composé de trois vannes. Il existe alors deux déversoirs dont l'un est construit à l'origine de la dérivation sur laquelle est établi le moulin. De source orale, le moulin aurait cessé son activité autour de 1920. Aujourd'hui, il abrite une maison. En 1856, la nouvelle roue hydraulique mesure 4, 30 m de diamètre. En 1909, la minoterie cumule l'énergie hydraulique et la vapeur, actionnant trois paires de meules.
|
description
|
Le moulin est établi sur une dérivation de la Rance. Il s'organise en un bâtiment de plan en L, construit en schiste, à un étage carré couvert d'un toit à croupe en ardoise. Un de ses pignons est flanqué d'un petit bâtiment en appentis. Des traces attestant du mouvement circulaire de la roue hydraulique, aujourd'hui disparue, subsistent sur le mur pignon, à l'emplacement de l'ancien coursier. Devant le moulin, se situe une ancienne dépendance qui se présente comme un petit bâtiment en rez-de-chaussée couvert d'un toit à longs pans en ardoise.
|
plan
|
plan régulier en L
|
étages
|
1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
schiste ; granite ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; appentis
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
typologie
|
moulin de type artisanal de petite taille (type A2)
|
état
|
établissement industriel désaffecté ; restauré
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Gasnier Marina
|
référence
|
IA35000514
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1998
|
date versement
|
2001/05/11
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|