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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine de Mordelles, puis minoterie Hubert-Baudais et Cie
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Mordelles
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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Moulin de Mordelles
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hydrographie
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le Meu
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; bureau d'entreprise ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; transformateur (abri)
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époque de construction
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3e quart 17e siècle
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siècle détail
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1er quart 19e siècle
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année
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1656 ; 1818
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de Mordelles, construit en 1656, dépend du domaine seigneurial d'Artois. Un procès verbal de 1800 précise que l'administration centrale du département d'Ille-et-Vilaine a réalisé des réparations aux ouvrages régulateurs de l'usine. Cette dernière est ensuite vendue comme bien national en vertu d'un procès verbal de 1801 qui dévoile l'état de conservation très médiocre du moulin. Ce procès verbal mentionne l'existence de meules d'1 m de diamètre, d'une grande roue, d'un rouet et de marbres. " Cet ensemble, ainsi que tout ce qui entoure les meules, est usé par le travail, le moulin est dans le plus dangereux état de vétusté et en partie écroulé. " . En 1818, la comtesse de Rochemure, propriétaire du moulin de Mordelles et du château d'Artois, demande l'autorisation d'établir une minoterie. En 1883, le vannage de décharge, en bon état, se compose de huit vannes. Il existe également deux vannes motrices, une petite qui met en mouvement le petit moulin à farine et une grande qui actionne la minoterie. Le régime des eaux est réglementé par arrêté préfectoral du 3 mai 1884. En raison du refus de la comtesse de Rochemure de se soumettre aux prescriptions de l'arrêté, une longue procédure aboutit, en 1891, à une notification de mise en chômage de la minoterie, qui ne sera effective que le 26 mai 1893. En 1892, destruction par un incendie du petit moulin annexé à la minoterie. Le décès de la comtesse de Rochemure permet d'entrer dans une nouvelle phase de négociations. Les héritiers copropriétaires du moulin s'engagent à exécuter les prescriptions de l'arrêté dans un délai maximum de deux ans. La cessation de mise en chômage du moulin a lieu le 2 juillet 1894. En 1909, la quantité de blé moulu dans une année s'élève à 990 q. Le 4 novembre 1922, constitution d'une société en commandite simple inscrite sous la raison sociale Hubert-Baudais et Cie. En 1923, le propriétaire et commanditaire de la société, Bourgeois du Marais, procède à la réfection des appareils hydrauliques et des ouvrages de décharge. La minoterie cesse son activité en 1971. Aujourd'hui, le premier étage est loué à un cabinet d'architectes. En 1883, le moulin possède deux roues hydrauliques et une chute d'eau d'1, 52 m. En 1902, mention d'une chaudière à vapeur qui présente une surface de chauffe de 19, 5 m2, et est timbrée à 6 kg. En 1909, le moulin cumule l'énergie hydraulique et la vapeur, le tout actionnant trois paires de meules. Une roue hydraulique verticale est toujours en place.
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description
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Le site comprend plusieurs corps de bâtiment répartis autour d'une cour qui jouxte le bassin de retenue. Le moulin, composé de deux corps de bâtiment accolé, est établi sur une chaussée qui chevauche le Meu. La minoterie compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et trois étages carrés couverts d'un toit à longs pans en ardoise. Construite en schiste, elle présente un dernier niveau enduit. Ses façades antérieure et postérieure sont rythmées, verticalement, par quatre travées de baies en plein cintre encadrées de brique, et horizontalement, par des bandeaux de brique qui soulignent chaque niveau. Un oculus encadré de briques rayonnantes perce le premier étage au centre de la façade antérieure. La minoterie est flanquée du bâtiment d'eau, construit en brique et en schiste, couvert d'un toit à longs pans en ardoise et abritant la roue à aubes toujours en place. Ce petit corps de bâtiment est flanqué du déversoir en parfait état de conservation. Dans l'axe perpendiculaire, se situent les logements et différentes dépendances plus récentes qui s'organisent autour de la cour. L'ancien logis comprend un étage carré enduit et est percé de fenêtres à arc surbaissé ; seul son niveau de soubassement est en schiste. Il est couvert d'un toit à croupe en ardoise. Dans le prolongement de la cour se trouvent différents entrepôts et magasins industriels construits en structures plus légères (essentage de planche et de tôle).
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; brique ; enduit partiel ; essentage de planches ; essentage de tôle
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D1)
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000530
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
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