historique
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Poix-du-Nord fut occupée très tôt comme le démontre la mise au jour de restes d’une villa romaine au hameau de Wagnonville. Vers 650, Poix appartient au comté de Famars. En 749 un conflit entre l’abbaye Saint-Denis et celle de Maroilles a pour objet le hameau de Wagnonville. L’évêque Liétard confirme l’abbaye de Maroilles dans ses possessions à Poix (église et ses biens, des terres cultivables, des près, manse seigneuriale et 14 manses de serfs) en 1131. Le château - aujourd’hui disparu mais connu grâce aux gouaches des Albums de Croy - est attesté dès l’époque de Marguerite de Flandre. A la tête de la seigneurie se succèdent des familles illustres de la région : les de Montigny, d’Yve et les Landas. Au XVe siècle, elle échoit à Baudoin de Chastelain, vicomte de Thérouanne, pair de Flandre dont les descendants la possédèrent jusqu’en 1815. Au cours du XIXe siècle, la commune connaît un essor industriel considérable : agriculture, briqueterie, four à chaux, tuileries, ateliers de tissage à domicile, filatures, fabrique de chicorée, ateliers métallurgiques. Poix souffre considérablement durant la Première Guerre mondiale. Au sortir de la guerre, en raison de son état déplorable, la ville anglaise de Keighley décide de l’adopter en août 1919 et de soutenir financièrement sa reconstruction. Ainsi, Keighley offre à la ville une salle des fêtes - le Kinghley Hall - singulière par son architecture. Le célèbre tragédien François-Joseph Talma (1763-1826) , originaire de Poix, acteur favori de Napoléon 1er, est une figure emblématique de la commune.
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