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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature dite Les Ajoncs, puis La Breloque, puis Villa Juliette, puis Fancy Cottage
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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8 rue Olliffe
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; logement
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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20e siècle
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année
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1884
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Boudin Eugène (habitant célèbre)
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historique
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La villa Les Ajoncs est construite en 1884 pour le peintre Eugène Boudin (1824-1898). Jean Chennebenoist, dans son ouvrage, cite les paroles du peintre à propos de sa villa : "Ma femme prétend que ça ressemble à ces cages hollandaises qui sont en forme de maison et qu'il n'y manque que l'anneau pour la suspendre". Au cours du 1er quart du 20e siècle, un corps de bâtiment est adossé contre l'élévation nord-ouest, entrainant l'arrachement d'une partie du décor composé de carreaux de faïence courant sur l'ensemble des façades. Au cours du 2e quart du 20e siècle, un passage couvert, supportant une pièce d'habitation, est adossé contre la façade sud-est, masquant la souche de cheminée latérale au décor très soigné. Enfin, dans la seconde moitié du 20e siècle, un corps de bâtiment de plan en L est adossé contre la façade ouest.
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description
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La villa Les Ajoncs est édifiée sur une parcelle rectangulaire, en retrait de la rue Olliffe. Le jardin est délimité par un solin en pierre calcaire surmonté d'une palissage en bois. Les trois portails d'origine en fer forgé aux motifs sophistiqués ont été remplacés. La villa comprend un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le toit, à longs pans avec demi-croupe, est couvert en tuile plate. Le gros-œuvre, en brique, est masqué par un faux pan de bois plaqué, de type structurel et ornemental. Dans les parties hautes, le faux pan de bois reprend les motifs augerons du 17e siècle et de la seconde moitié du 18e siècle (colombes verticales avec écharpes ; croix de Saint-André, croix complexes sous les appuis de fenêtre). Dans la partie latérale droite, il adopte un motif plus fantaisiste. Des carreaux en faïence aux motifs géométriques ornent les métopes de l'entablement qui sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Les élévations sont animées par les décrochements de façade et la profusion des éléments saillants (bow-windows, balcons, auvent en façades). Outre le faux pan de bois, le style normand de la villa se manifeste dans les lucarnes rampantes, les aisseliers sculptés, les garde-corps des balcons en bois, les porte-fleurs en bois et les auvents.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique ; ciment ; faux pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; demi-croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate
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typologie
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parcelle rectangulaire ; Régionaliste ; style normand ; éléments saillants (bow-windows, balcons, auvent en façades)
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003196
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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