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Réponse n° 2745

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site phare
localisation Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
aire d'étude Deauville
adresse boulevard Cornuché ; quai des Yachts ; rue Jean Mermoz
dénomination phare
édifice contenant Port de Trouville-Deauville
4
parties non étudiées square ; enclos ; maison ; édifice sportif
époque de construction 3e quart 19e siècle
année 1874
auteur(s) Reynaud Léonce (ingénieur)
historique Avant la création de la station de Deauville, la côte était signalée aux navigateurs par des feux fixes (ou feu de marée) disposés le long du rivage. Au milieu du 19e siècle, l'aménagement des infrastructures portuaires a nécessité l'installation de feux signalétiques adaptés aux nouveaux équipements. Ainsi deux feux fixes ont été installés à chaque extrémité des jetées par décision ministérielle du 26 janvier 1874, qui projetait également la construction d'un phare. Ce dernier a été implanté à l'extrémité nord-est du front de mer, sur un terrain de 69 ares et 29 centiares cédé au Domaine par la Société de Deauville alors en liquidation. Achevé en 1876, l'édifice a été élevé selon les plans dressés par Léonce Raynaud, ingénieur des Ponts et Chaussées. Sa construction a été accompagnée par celle d'une maison de gardien et d'une clôture délimitant la propriété. Par arrêté préfectoral du 18 août 1904, la municipalité a été autorisée à installer près du phare un pavillon réservé aux membres du Touring-club. L'édifice, en bois démontable, a été conçu par les architectes Gras et Buchard. Après avoir obtenu la location du terrain par arrêté préfectoral du 8 février 1905, la municipalité y a aménagé un square. Au début du 20e siècle, l'utilisation du phare était devenue obsolète en raison des lais de mer qui s'étaient formés devant la plage. La commission nautique a alors envisagé sa destruction et son remplacement par la construction d'un nouveau phare sur la rive droite de la Touques. Les édiles deauvillais ont alors proposé, le 20 septembre 1906, d'acheter le terrain du phare. Mais le déclassement du phare tardant à être prononcé, la vente n'a pas pu être conclue. L'activité du phare a cessé définitivement le 1er avril 1909. A cette date, "de l'heure de l'allumage des phares, le feu de marée fixe rouge, établi sur la rive gauche de la Touques, au sommet d'une tour carrée peinte par bandes alternativement blanche et rouge, fut éteint" (AN Paris, série F, liasse 3, cote 14 19 945). En 1913, la Société des Casinos de Deauville a proposé de louer le square du phare pour y implanter un parc d'attraction. Bien qu'approuvé par la municipalité, le projet n'a jamais été réalisé. En 1929, l'administration a prononcé le déclassement du phare, permettant ainsi à la municipalité d'acquérir la propriété du terrain. Elle a fait détruire le phare et la maison du gardien. Les terrains ont été vendus pour être lotis et ont été percés par la rue de la Mer. Le pavillon du Touring-club a été transféré sur les lais de mer, où il est resté jusqu'en 1967, date de sa destruction.
description Le phare de Deauville était implanté à l'extrémité nord-est du front de mer, au milieu d'un square délimité par un solin en pierre supportant une grille en bois. Deux portails en bois cantonnés de piliers en brique donnaient accès à la propriété, l'un au nord, l'autre au sud-est. La maison du garde des feux était rejetée du côté sud-est du terrain, tandis que le pavillon du Touring-Club était installé à l'ouest. De plan carré, le phare avec cinq étages sur un rez-de-chaussée et un étage de comble. Il s'élevait à une trentaine de mètres. Le gros-œuvre était en brique polychrome appareillée en assises alternées formant bandeau. La partie haute était ornée d'un motif de croix en brique. Le toit, à longs pans, était couvert en ardoise, et rehaussé d'une girouette métallique. L'entrée, percée sur le côté sud de l'édifice, donnait accès à l'escalier en vis permettant d'atteindre l'étage de comble où se tenait le feu de signalisation. La nuit, celui-ci indiquait l'entrée du chenal par un feu rouge, visible à travers les deux lucarnes passantes à fronton triangulaire situées sur les élévations nord et sud.
plan plan carré symétrique
étages rez-de-chaussée ; 5 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
gros-oeuvre brique
couverture (type) toit en pavillon
couverture (matériau) ardoise
état détruit
type d'étude patrimoine de la villégiature
rédacteur(s) Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
référence IA14003155
  © Région Basse-Normandie - Inventaire général
enquête 1998
date versement 2010/04/22
date mise à jour 2010/10/26
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
 
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Requête ((Basse-Normandie) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0