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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tannerie, corroierie Mailliard fils et Boulmont, puis Tannerie, corroierie, usine de construction mécanique Manufacture de cuirs de la Sambre, actuellement garage de réparation automobile
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Maroilles
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aire d'étude
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Parc Naturel Régional de l'Avesnois
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adresse
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11 Grand Rue
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hydrographie
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l'Helpe mineure
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destinations successives
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garage de réparation automobile
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dénomination
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tannerie ; corroierie ; usine de construction mécanique
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1894
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auteur(s)
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Legrain Léon (architecte)
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personnalité(s)
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Mailliard (maître d'ouvrage) Boulmont (maître d'ouvrage)
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historique
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L'ancienne tannerie-corroierie située 11 Grand'Rue résulte de l'association de deux familles déjà présentes dans cette activité à Maroilles. En effet, au début des années 1860, Désiré et Pierrard Gosseaux (ou Gosseau) font construire une tannerie-corroierie qui utilise le réseau hydraulique, ainsi qu'un puits dans le jardin de leur maison située 96 Grand'Rue. En 1863, à la suite de travaux d'assainissement, la tannerie reçoit une autorisation de fonctionnement. D'autre part, la famille Mailliard est présente à Maroilles dans les activités du cuir puisqu'en 1880 Jean-Baptiste Mailliard, "tanneur", est enterré dans le cimetière du village. Les deux familles s'associent en 1894 pour fonder la tannerie-corroierie Mailliard fils et Boulmont qui se revendique comme le successeur de la firme Mailliard et Gosseaux. Elle est construite à l'entrée du village de Maroilles, près de l'Helpe Mineure. Elle englobe également des bâtiments aujourd'hui détruits bordant la cour existant à l'emplacement de l'ancienne abbaye. La tannerie est spécialisée dans la fabrication de cuirs vernis. Elle fait faillite en 1908 mais reprend son activité en 1909 sous le nom de Manufacture de cuirs de la Sambre, devenant filiale des Tanneries et Corroieries lorraines (ancien établissement Bintz et compagnie) d'Etain dans la Meuse. Son président est alors Louis Lehmann, déjà propriétaire des tanneries de Sireuil (Charente). Elle comprend une vernisserie, une usine hydroélectrique implantée dans l'ancien moulin de l'abbaye. Est créée alors une usine de construction mécanique qui fabrique des machines à tanner et corroyer à une échelle nationale. Elle commercialise des modèles mis au point en Angleterre (label Aulson). En 1910, elle emploie environ 100 personnes. Les machines de traitement du cuir sont pillées et détruites par les occupants allemands durant la Première Guerre mondiale. En 1921, l'usine de construction mécanique obtient l'autorisation de se déplacer sur l'emplacement de l'ancienne abbaye en dédommagement des destructions subies.
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description
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De l'usine, ne subsiste qu'une partie des ateliers de corroyage envahis par la végétation. Ils se composent d'un bâtiment en brique à deux niveaux et d'un atelier dont la partie supérieure est constituée d'un châssis vitré.
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gros-oeuvre
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brique ; métal
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couverture (type)
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toit à deux pans
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couverture (matériau)
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tuile ; matériau synthétique en couverture
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Guillot Catherine
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référence
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IA59000777
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2003/03/14
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date mise à jour
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2012/02/27
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service producteur
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Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais - DAIRE 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex - 03 28 82 67 40
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