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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ville.
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Fumel
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aire d'étude
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Fumel
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dénomination
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ville
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parties étudiées
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secteur urbain
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parties non étudiées
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château ; haut fourneau ; fonderie ; cité ouvrière
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 13e siècle ; 15e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Bourg castral édifié entre le 11e et le 12e siècle sur les versants sud et ouest d'un coteau dominant le Lot, dans la paroisse Saint-Hippolyte de Condat. 1ère mention en 1259, à l'occasion de l'hommage rendu au comte de Toulouse par les frères Fumel pour le castrum et son honor. Octroi aux habitants d'une charte de coutumes en 1265. Le castrum était alors en possession de plusieurs co-seigneurs, chevaliers et damoiseaux. Structure bipolaire du bourg, composé d'un fort (castel) , secteur d'habitat aristocratique, et de la ville (vila) , en contrebas sur un coteau secondaire portant la chapelle castrale Saint-Antoine. Développement d'un barri au nord au 13e siècle. Edifice fortifié de la seconde moitié du 15e siècle, à l'extérieur du bourg et de son barri, peut-être en relation avec l'autorisation obtenue en 1466 par Bernard de Fumel de fortifier son château et sa ville. Destruction partielle des fortifications, d'une maison, et arasement de celles dépassant un étage, suite à l'assassinat de François de Fumel en 1561. Dévitalisation progressive du quartier sud à partir du 19e siècle au profit des quartiers nord et est, renforcée par le passage de la nouvelle route de Milhau à Tonneins. Plan d'alignement en 1812, à partir duquel sont reconstruites les façades ou les maisons dans la traverse de Fumel. Implantation d'une usine métallurgique en 1847 sur les bords du Lot, au lieu dit Métairie Basse. Chantier de la nouvelle église entrepris en 1865, de l'hôpital au Fitou en 1867. Mise en service de la ligne de chemin de fer de Monsempron-Libos à Cahors en 1868. Plan de rectification de la rue Notre-Dame dressé en 1868, percement de l'avenue Thiers et alignement de la rue du Barry durant le 4e quart du 19e siècle. Extension de la ville au nord le long de l'actuelle avenue Jean-Jaurès (maisons sérielles). Implantation des premières maisons d'ouvriers face à l'usine métallurgique et le long de la R.N. 710 vers 1880. Destruction de la chapelle Saint-Antoiné en 1898 et de l'ancienne halle aux grains en 1920, permettant l'aménagement de places publiques. Développement d'une cité ouvrière vers 1930 dans la plaine entre Libos et Fumel, poursuite du mouvement jusque dans les années 60 parallèlement à l'essor de l'habitat pavillonnaire. Opérations de requalification du bourg ancien depuis la décennie 1970 : destruction d'une 100e de maisons du quartier sud.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; enduit partiel
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique
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typologie
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castrum ; bourg castral
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47000583
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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1998/10/26
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date mise à jour
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2007/03/22
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crédits photo
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Chabot, Bernard - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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