|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
station de villégiature de Tamaris
|
|
localisation
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; La Seyne-sur-Mer
|
|
aire d'étude
|
Var
|
|
lieu-dit
|
Tamaris
|
|
dénomination
|
station de villégiature
|
|
parties non étudiées
|
port ; bureau de poste ; casino ; court de tennis ; institut de recherche
|
|
éléments remarquables
|
demeure ; institut de recherche
|
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle ; 20e siècle
|
|
auteur(s)
|
Page Paul (architecte) ; Rougeul Robert (auteur commanditaire)
|
|
personnalité(s)
|
Dupin Aurore, dite : George Sand (habitant célèbre)
Michel Marius, dit : Michel Pacha (promoteur)
|
|
historique
|
Située à proximité de La Seyne-sur-Mer, ville industrielle depuis les années 1830, cette zone est quasiment déserte lorsque George Sand y séjourne et la décrit en 1861. Le développement est le fait de la volonté d'un homme, Marius Michel (1819-1907). Né à Sanary (83) , il fait carrière et fortune dans l'empire ottoman, dont il devient directeur des phares. Il est élevé à la dignité de pacha par le sultan, ce qui lui vaut son appellation de Michel Pacha. Décédé en 1907, son tombeau se trouve dans le cimetière de Sanary et est l'oeuvre de l'architecte Paul Page.
En 1880, il acquiert 60 hectares de terres le long de la baie du Lazaret dans le but de réaliser une station de villégiature. Après des travaux de comblement et de nivellement, l'aménagement de la voirie, d'un port et d'un débarcadère, il y conçoit 46 villas, un bureau de poste, deux hôtels et un casino. C'est la station de Tamaris, qui se poursuit au nord jusqu'au Manteau. Cette station d'hiver est destinée à la clientèle étrangère.
Peu à peu, au début du 20e siècle et dans l'entre-deux-guerres, l'espace entre Tamaris et la station balnéaire des Sablettes au sud se construit (secteur du Crouton). L'architecte Paul Page y signe l'Institut de Biologie Marine (daté 1900) et le directeur des chantiers navals de Port-de-Bouc, Robert Rougeul, dessine sa propre villa (La Sylvacane) en 1930.
|
|
description
|
Tamaris est le coeur de la station d'hiver aménagée par Michel Pacha. C'est là que se trouvent le Grand Hôtel et son annexe la villa Les Palmiers, le casino (détruit) , le tennis, le bureau de poste. Les demeures (une quarantaine) , sont construites en amphithéâtre sur les pentes sud du Fort Napoléon. Elles sont desservies par des allées non goudronnées, au milieu d'une végétation dense, exotique et méditerranéenne (palmiers, eucalyptus, mimosas, pins, cèdres, cyprès). Toutes celles qui se trouvent sur les allées supérieures ont vue sur la mer et sur l'isthme de Saint-Mandrier. L'éclectisme domine. Les jardins sont clos par des palissades ou des murets en rocaille. Des cartels en bois découpé portent le nom des villas.
Le Crouton, qui relie Tamaris aux Sablettes, est un secteur assez hétéroclite où se mêlent bastides anciennes, réalisations de Michel Pacha, maisons modestes du début du siècle en mauvais état et constructions récentes (postérieures à la deuxième guerre mondiale)
|
|
type d'étude
|
recensement du patrimoine balnéaire
|
|
rédacteur(s)
|
Négrel Geneviève
|
|
référence
|
IA83000437
|
|
|
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
|
enquête
|
2001
|
|
date versement
|
2003/02/05
|
|
date mise à jour
|
2007/03/12
|
|
service producteur
|
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
|
|
