historique
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A la fin du 19e siècle, à cause de la situation sanitaire des colonies antillaises et africaines, le service de santé présente un projet de lazaret à construire dans le port du Havre, bâtiment en bois, projet refusé ; en 1898, l'architecte départemental Auguste Boeswilwald présente un projet de lazaret à l'est du quai de Saïgon ; la maçonnerie est adjugée à Prudhomme et la charpenterie à Pernot ; le terrain étant constitué de remblai, l'architecte utilisa pour les fondations un procédé qu'il avait vu utiliser à Chicago, du béton mêlé de fil de fer ; construit en brique, le bâtiment en rez-de-chaussée comprenait un vestibule central, une infirmerie à gauche et le logement du gardien à droite, un poste de police, un cabinet de médecin, et donnant sur le vestibule deux salles d'hôpital, l'une de 8 lits, l'autre de 6, une buanderie et une salle de bains ; le toit était en ciment volcanique pour résister aux vents de l'estuaire, et une clôture en fer forgé isolait le bâtiment ; en 1899 lui est adjoint un bâtiment de désinfection, construit dans le même style et comportant une série de sas et une étuve ; une maquette montrant les aménagements intérieurs considérés comme exemplaires a été présentée à la section hygiène de l'exposition universelle de 1900 ; la construction du môle nord du bassin Théophile Ducrocq et du quai Johannes Couvert a épargné le bâtiment qui existait encore en 1932 ; il a été détruit depuis
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