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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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monument aux morts de la Ville de Toulouse de la guerre de 1914-1918
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Haute-Garonne ; Toulouse
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aire d'étude
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Toulouse
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lieu-dit
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Marengo-Jolimont (quartier)
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adresse
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cimetière de Salonique
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dénomination
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monument aux morts
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1915 ; 1926
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auteur(s)
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Isidore Raymond (architecte) ; Saint-Blancat (conducteur de travaux) ; Lamarque J. A. (entrepreneur de maçonnerie) ; Virebent G. (céramiste) ; Rigal G. (sculpteur) ; Rigal J. (sculpteur) ; Valette B. (marbrier) ; Puech M. (entrepreneur de charpenterie)
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historique
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La réalisation d'un projet de monument commémorant les victimes de la Grande Guerre est approuvée lors de la séance du conseil municipal du 19 novembre 1915. En 1920, la municipalité ouvre un concours destiné aux architectes toulousains et aux élèves de l'école des Beaux-arts. En juin de l'année suivante, le projet de Raymond Isidore est désigné lauréat. Les travaux démarrent en août 1923 et durent trois ans. Le chantier est suivi par Saint-Blancat, chef du service des cimetières à la ville. Les travaux sont effectués par l'entrepreneur Lamarque, les pierres de tailles sont fournies par Déjean, les plaques de marbre par Valette et M. Puech réalise la couverture. Virebent réalise les céramiques ornementales et les frères Rigal, la sculpture. Le monument est inauguré le 11 novembre 1926. La cérémonie s'est déroulée discrètement sans solennité ni cortège. En 1950, la ville décide d'aménager une crypte sous le monument commémoratif pour y accueillir l'ensemble des corps des militaires morts lors de la Grande Guerre et enterrés dans les carrés militaires composant une partie du cimetière de Salonique.
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description
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L'édifice est constitué d'une galerie en hémicycle de 7 m de haut sur 22 m de long, posée sur un soubassement en béton paré de moellons de pierre s'ouvrant sur une colonnade. Cette dernière est constituée de cinq modules formés d'un pilier de brique rouge et de deux colonnes doriques cannelées en pierre d'Estaillades. Elle est surmontée d'un entablement de briques jaunes puis d'un attique de briques rouges dissimulant la toiture de tuile. Des carreaux en céramique vernissée, représentant la croix de guerre, soulignent ce dernier niveau. De part et d'autre de la colonnade, deux entrées surmontées par les inscriptions "TOULOUSE A SES ENFANTS / 1914", à gauche, et "1918 / MORTS POUR LA FRANCE", à droite, permettent une circulation continue dans la galerie. Le mur intérieur porte les plaques des noms, prénoms et numéro de régiment des soldats défunts, classés par ordre alphabétiques. Ces plaques, contrairement à ce qui avait été prévu dans les devis, ne sont pas en marbre mais en stuc. De même, les inscriptions ne sont pas gravées mais peintes en doré. Une frise de faïence à décor de couronnes de laurier, d'olivier et de chêne stylisés orne dans sa partie haute la galerie. Elle encadre les noms des lieux de bataille symboliques de la Grande Guerre "LA MARNE, LA BELGIQUE, L'YSER, L'ALSACE, L'ARGONNE, L'ARTOIS, VERDUM, SOISSONS, REIMS, LES FLANDRES, LA CHAMPAGNE, LA SOMME, L'ORIENT, DARDANELLES, L'AISNES".
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étages
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en rez-de-chaussée surélevé
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gros-oeuvre
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brique ; pierre ; béton ; galet
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile
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décor
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céramique
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représentation
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croix de guerre ; couronne de laurier ; olivier ; chêne
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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monuments aux morts de la guerre 1914-1918
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rédacteur(s)
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Friquart, Louise-Emmanuelle ; Krispin, Laure
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référence
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IA31133326
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© Ville de Toulouse ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2013
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date versement
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2016/08/24
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dossier en ligne
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