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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Prailles
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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la Grange-d'Oiré
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; grange ; étable ; hangar agricole ; four ; bergerie ; cimetière
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époque de construction
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16e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'hébergement de la Grange d'Oiré est nommé dans un aveu du temporel de l'abbaye de Saint-Maixent daté de 1363. En 1541, cette métairie fut affermée à Jean Duriveau, laboureur, demeurant à Bandouelle, autre propriété dépendant de cette abbaye. Dans les minutes notariales, nous avons trouvé trois états des lieux de la seconde moitié du 18e siècle (1759, 1768, 1773) qui décrivent les bâtiments de cette ferme. L'ancien plan cadastral de 1818 matérialise une grande ferme comprenant trois bâtiments : une grande grange-étable, un logement et d'autres dépendances agricoles. A cette époque l'ensemble appartenait à Jacques-Michel Curmer, propriétaire à Rheims. Vers 1865, la ferme est vendue à Jean Richard fils à la Gravette, qui, après avoir fait rebâtir le logement vers 1875, va s'installer à la Grange d'Oiré. A la même époque, les dépendances agricoles ont probablement été reconstruites, à l'exception peut-être de la grande grange avec sa façade sur le mur pignon et un hangar ajouté. Le logement a été rénové dans le dernier quart du 20e siècle en perçant des baies sur la façade latérale. A la fin du 20e siècle, la propriété a été divisée et le nouveau propriétaire de la grange-étable-écurie au nord a transformé les écuries en logement. Il a conservé le beau hangar, ayant quelques trous de boulin sur l'élévation latérale gauche, situé au nord.
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description
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Bien que divisée, cette propriété est encore assez lisible. Le logement au sud a sa façade d'origine au sud, à quatre travées régulières. Le grand surcroît ainsi que les souches de cheminée en pierre confirment que ce logement a été rebâti vers 1875. La très grande grange-étable au sud-ouest, peut-être remaniée partiellement, a néanmoins conservé sa structure traditionnelle avec le portail d'accès sur le mur pignon. De la grange-étable-écurie, dont la partie droite a été transformée en logement traditionnel, à trois travées et porte centrale, la partie grange-étable a été conservée. Cette grange, avec l'accès sur le mur gouttereau, est également un modèle traditionnel qu'on rencontre surtout au 19e siècle. Le grand et beau hangar a une toiture à longs pans, une croupe et un pignon couvert ; il a trois trous de boulin.
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Trois travées. Quatre travées. Porte centrale. Grange à façade en gouttereau.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000939
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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