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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis moulin à huile, puis de nouveau moulin à farine, dits moulin de Mirwault ou de la Chesnaye, actuellement maison
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Azé
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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le Moulin de Mirwault
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; moulin à huile
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édifice contenant
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site d'écluse de Mirwault
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4
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parties non étudiées
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fournil ; bûcher ; remise
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époque de construction
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16e siècle (?) ; 18e siècle ; 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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année
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1862
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de la Chesnaye ou de Mirwault constituait une dépendance du château de Mirwault, situé à proximité. Il figure sur la carte de Cassini (18e siècle). En 1829, sa roue unique entraînait deux paires de meules. Les constructions disposées autour de la cour apparaissent sur le cadastre ancien. Le moulin proprement dit pourrait être du 16e ou du 17e siècle mais son toit a été repris au 19e siècle. Le corps de bâtiment à croupes qui le prolonge à l'est, remonte sans doute au 18e siècle. Il ne devait pas servir à la production à l'origine. Le logis peut être également daté du 18e siècle. Il a été agrandi côté jardin d'un appentis dans le courant du 19e siècle, après 1833. L'édification du bûcher, du foyer du fournil et du pavillon en brique servant de logement (détruit) qui se trouvait dans le jardin est également postérieure au cadastre ancien. La remise, située à l'entrée de l'avant-cour à l'est porte la date de 1862. La canalisation de la rivière n'a pas nécessité la destruction du moulin. Le barrage, simplement renforcé lors de la réalisation de l'écluse, a en effet été rebâti au même endroit entre 1874 et 1876. Les travaux ont cependant entraîné la reprise du coursier en 1878, et peut-être le rehaussement du sol de la cour. Moulin à farine jusqu'en 1890, Mirwault est loué à partir de 1891 par Jacques Pottier, Victor Pottier, puis (en 1898) Félix Marchand qui, fabricants d'huile à Pendu, l'utilisent comme moulin à huile : sa roue fait alors fonctionner une paire de meules et quatre presses. Plusieurs dépendances sont signalées dans le carnet des établissements industriels : une remise, des écuries, un magasin, un pavillon dans le jardin (servant de logement à un ouvrier). L'activité s'interrompt en 1914. Vers 1935, Madame veuve Chataignier et son fils qui exploitent déjà le moulin de la rive droite remettent l'usine en service. Jusqu'en 1955, ils y font moudre de l'orge grâce à une puis deux paires de meules et un broyeur à cylindres. Le moulin est ensuite transformé en maison par Jean d'Ambrières, le fils cadet du propriétaire du château de Mirwault. De nouveaux percements sont réalisés, une extension est bâtie au nord-ouest, assurant la liaison entre le moulin et l'ancien logis.
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description
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Les bâtiments sont irrégulièrement disposés autour d'une cour rectangulaire ouverte au sud. A l'ouest, placé perpendiculairement à la rivière, se trouve l'ancien moulin. Seul son côté est donne sur la cour, sa façade principale étant orientée vers le sud. Il est constitué de deux corps : à l'ouest, le moulin proprement dit, en rez-de-chaussée. Autrefois doté d'une haute toiture présentant une croupe à l'ouest, il présente actuellement des murs gouttereaux plus élevés et des versants moins pentus. Son comble à surcroît a été transformé en étage d'habitation éclairé par une large baie passante moderne. Le coursier unique permettait l'alimentation d'une roue hydraulique verticale, entourée de deux murs de cage, qui a été reconstituée. Le corps ouest, plus étroit, a lui conservé son volume d'origine, avec son toit à croupes et son étage carré mais ses ouvertures sont modernes. Sa cheminée 18e au premier étage a été rapportée. Le logis situé au nord de la cour est doté également d'un toit à croupes. Il a été raccordé au moulin après 1955 par un arrière-corps moderne, où a été placée l'entrée principale de la maison, au premier étage. Son étage carré est éclairé côté sud sur la cour par quatre grandes fenêtres rectangulaires. Une cheminée à manteau du 18e siècle (d'origine?) se trouve dans la pièce est. A l'arrière, son comble est éclairé par une lucarne en tuffeau et se prolonge par un appentis presque aveugle. Au logis s'adosse à l'est un bâtiment en rez-de-chaussée, à toit aigu, qui encadre au nord l'accès à la cour. Son pendant au sud servait notamment de fournil. Sur l'avant-cour, se trouvent à l'ouest un bûcher et à l'est une remise.
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étages
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en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000553
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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