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Réponse n° 440

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site couvent de dominicaines, dites dames prêcheresses
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
aire d'étude Nancy
adresse 1bis, 3, 5 rue La Fayette ; 9 place du Colonel Fabien ; 4, 6, 8 rue de la Monnaie ; 4, 6 rue de la Source
dénomination couvent
parties étudiées maison ; bâtiment conventuel
parties non étudiées église ; jardin
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 4e quart 13e siècle
siècle détail limite 14e siècle 15e siècle ;18e siècle
année 1298 ; 1720 ; 1732 ; 1746
auteur(s) Guesnon Louis (architecte) ; Jennesson Jean-Nicolas (architecte) ; Gautier Jean (architecte) ; Genin Nicolas (entrepreneur) ; Lamour Jean (serrurier) ; Devarenne Charles (peintre)
personnalité(s) Le Jaloux Jean (donateur)
historique Le couvent des dominicaines, dites dames prêcheresses est fondé à Nancy en 1298 dans la ville vieille, à l'initiative du duc de Lorraine Ferri III (ca. 1240-1303) qui cède aux religieuses l'ancien palais ducal (construit au 12e siècle) alors en cours de destruction. Les religieuses bénéficient de dons importants notamment de Jean Le Jaloux qui leur cède par testament (juillet 1298) une grande partie de ses biens. Après la mort de son époux Ferri III, en 1303, la duchesse Marguerite de Champagne se retire dans le couvent où elle fut enterré. A cette date, le couvent compte environ une dizaine de soeurs, une prieure et une sous-prieure, une cellerière. Les nombreuses donations des années 1380-1420 sont, d'après J.L Fray, à mettre en lien avec une réfection importante des bâtiments du cloître et du dortoir et la pose de nouvelles verrières dans l'église. Les religieuses eurent en charge, entre le 14e et le 17e siècle, la maladrerie (ou léproserie) de Saint-Nicolas de-Port (appellation : Marlinrupt) et celle de Nancy (appellation : La Madeleine) située en dehors de la ville (actuel boulevard de Strasbourg) dans laquelle elles accueillaient et soignaient les malades. Le plan dit de la Ruelle (1611) donne une représentation du couvent au début du 17e siècle. Il comportait une église dédiée à sainte Catherine à nef unique accostée de deux sacristies (dont l'une réservée aux moniales) et d'une chapelle (chapelle du Rosaire) au Sud, et d'une autre chapelle (chapelle du Sépulcre) au Nord, du même côté que le cloitre, d'un bâtiment conventuel environné d'une vaste cour avec fontaine et d'une basse-cour. L'église était surmontée d'une croix du côté de la rue et d'un clocher du côté de la tribune des religieuses, l'accès se faisait sur le côté par la cour d'entrée du couvent. Les bâtiments ont fait l'objet de travaux importants durant le 18e siècle (AD 54 H 2645). En 1720, le cloître est rétabli sous la direction de l'architecte Guesnon (ou Guenon) ; en 1732-1733, le bâtiment conventuel (réfectoire, dortoir) est rénové par Jennesson qui rétablit également le clocher de l'église. Dans la seconde moitié du 18e siècle l'architecte Jean Gautier et l'entrepreneur Nicolas Genin conduisent une nouvelle série de travaux ; le bâtiment d'entrée comprenant les parloirs et l'appartement du père confesseur (1er étage) est reconstruit en 1746-1747 (cf AD 54 plan H 2646) : rampes en fer forgé de Jean Lamour, peinture intérieure en petit gris par Charles Devarenne ; réfection des couvertures et pavés. Les religieuses possédaient des revenus importants, composés essentiellement de rentes, de cens et de donations. Progressivement, le recrutement des soeurs se fait de plus en plus parmi les familles de la noblesse lorraine, ce qui, d'une certaine manière, rapproche l'établissement des chapitres de dames nobles et explique l'appellation qui leur fut donnée de dames prêcheresses. Dès le 14e siècle, elles achètent ou font construire une série de maisons le long des rues bordant le couvent (actuelle rue de la Source et de la Monnaie). Parmi elles, celle située à droite de l'entrée du couvent est reconstruite dans la première moitié du 18e siècle et louée à vie à Madame de Bouzey (IA54003305) en 1749. Le couvent fut vendu comme bien national en 1796 (AD 54 1 Q 568 1). L'acte de vente imposa le réalignement des bâtiments nécessaire à l'élargissement de l'actuelle rue Lafayette dans le prolongement d'une rue à percer entre la ville neuve et la ville vieille (rue d'Amerval IA54002730). L'acheteur, Jean-Baptiste Elzéard Coriolis, fait démolir rapidement la quasi-totalité du couvent. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une petite partie du bâtiment des parloirs (5 rue Lafayette IA54003306).
état vestiges
propriété propriété privée
site protégé secteur sauvegardé ; site inscrit
type d'étude étude urbaine Nancy
rédacteur(s) Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
référence IA54003304
  © Région Lorraine - Inventaire général ; © communauté urbaine du Grand Nancy ; © Ville de Nancy
enquête 2015
date versement 2016/02/02
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((peintre) :AUTR )
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