Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 65

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel de voyageurs dit Hôtel les Hauts-Forts, actuellement immeuble
localisation Rhône-Alpes ; Haute-Savoie ; Morzine
aire d'étude Avoriaz
lieu-dit Dromonts (les)
destinations successives immeuble
dénomination hôtel de voyageurs
édifice contenant Hôtel de voyageurs, actuellement immeubles, et galerie marchande les Hauts-Forts
4
parties non étudiées restaurant ; café ; piscine
époque de construction 3e quart 20e siècle
année 1966
auteur(s) Atelier d'Architecture d'Avoriaz (agence d'architecture)
personnalité(s) Brémond Gérard (commanditaire)
historique Dans le premier projet de décembre 1965, la volumétrie est en gradins couverts par des "façades toitures" s'élevant jusqu'aux parties supérieures traitées en encorbellement sur l'arrière, reprenant des dispositions prévues pour l'hôtel des Dromonts, dessiné quelques semaines seulement auparavant et qui inspireront aussi la résidence les Mélèzes étudiée dans le même temps. Dans le second projet repris six mois plus tard en 1966, les "façades toitures" sont abandonnées et l'implantation en belvédère de l'hôtel s'accompagne d'un modelé rayonnant et fractionné des façades. En 1973, on prévoit d'agrandir sur les toits la terrasse du Braséro, en aménageant un "solarium" ouvert dans toutes les directions, de créer un restaurant de 40 couverts, et de réaliser de nouvelles chambres, l'ensemble étant desservis par un escalier extérieur indépendant (projet resté sans suite). En 1978, le Brasero est fermé. En 1996 l'hôtel est reconverti en résidence. Les chambres sont vendues comme studios et les espaces snack et restaurant au rez-de-chaussée, transformés en commerces et en logements. En haut, on prévoit de couvrir la terrasse du Braséro pour créer un grand appartement et en aménager un autre dans le bar.
description L'hôtel des Hauts-Forts est implanté sur le rebord aval du replat aménagé pour la place des Dromonts, dans une position de belvédère dominant tout le domaine skiable versant Hauts-Fort et la partie inférieure de la station. La composition est linéaire, élevée sur cinq niveaux et complétée par une aile orthogonale sur deux niveaux. L'hôtel (comme la résidence des Hauts-Forts) est traversé par la galerie publique qui relie la corniche des Hauts-Forts à la place des Dromonts. L'entrée de l'hôtel s'effectue par une porte discrète serrée entre la volée d'escalier montant depuis la Résidence et le porche de la galerie marchande. La partie principale de l'hôtel comprend deux corps de bâtiments accolés : à l'est, 5 travées parallèles (3, 80 m de portée) et à l'ouest 10 travées en éventail (décalées de 10° et ouvertes vers le sud) étroites dont les gabarits correspondent à l'espace d'une chambre. Celles-ci étaient réparties sur les trois derniers niveaux, tandis que les parties communes (réception, bar, hall, salon, salle à manger) se trouvaient aux deux premiers niveaux et la cuisine au sous-sol. Cet équipement était complété par un bar (le Brazéro) installé au dernier niveau de l'hôtel, profitant d'une terrasse orientée plein sud (dénommée le Solarium) auquel on se rendait par un escalier discret, placé juste en dessous de la toiture de la galerie marchande. L'aménagement reposait sur une ambiance chaleureuse organisée par de longues banquettes circulaires en rotin tournées vers le panorama, s'enroulant autour de tables basses, complétées par des comptoirs circulaires et des cheminées en briques arrondies, l'ensemble étant éclairé par des grosses boules lumineuses. Au rez-de-chaussée, le coeur de l'hôtel était constitué par le snack, le restaurant et le salon, espaces aménagés comme une scène à deux niveaux, très éclairée par un vaste atrium. Cet espace inattendu s'offrait aux clients grâce à des vues plongeantes aux orientations multiples, à la fois depuis la terrasse extérieure (de plain-pied avec le niveau inférieur du snack) et aussi depuis l'intérieur de la galerie marchande séparée par des cloisons vitrées (de plain-pied avec le niveau supérieur du salon). Les murs de refend évidés et profilés délimitaient des alcôves à la fois intimes et ouvertes, organisant l'aménagement du snack et du salon, s'inspirant de l'hôtel des Dromonts. Des banquettes circulaires parfois adossées aux ruptures de niveaux structuraient l'agencement des tables. Les accès étaient multiples : discrets depuis la réception par l'escalier en vis, en vue depuis la galerie marchande par plusieurs portes aménagées dans les parois vitrées et la terrasse. La terrasse constituait un espace exceptionnel à la fois très protégé des circulations de la station et très ouvert au soleil et aux perspectives sur l'animation du domaine skiable. L'aménagement de ce belvédère était complété par une piscine en plein air à laquelle on pouvait se rendre directement depuis l'extérieur, y compris en ski. La distribution des chambres de l'hôtel répondait à une recherche d'intimité, accessible par des coursives étroites, sinueuses, sans fenêtre et à niveaux variable selon les travées, à la manière de passages secrets à l'ambiance mystérieuse. Des escaliers en vis relient les niveaux entre eux. La façade côté terrasse est animée par une alternance de balcons et de loggias associés chacun à une chambre et par la présence de grandes baies en partie supérieure (éclairage du bar) comme en partie basse (le snack). L'unité de l'ensemble est assurée par le bois (bardeaux et planches) employé en recouvrement de toutes les parties maçonnées. Sur le côté est, une aile annexe composée de sept travées parallèles sur deux niveaux (14 chambres) constitue le pignon de l'hôtel (un bar prévu au niveau supérieur aménagé sous toiture ne verra jamais le jour, laissant inachevée la toiture terrasse de cette aile complémentaire). Sur le côté ouest, les logements d e service sont disposés sur deux niveaux dans un volume séparé de la Résidence des Hauts-Forts et profitant de la forte déclivité du terrain, les plaçant ainsi à l'écart de l'animation touristique.
étages 3 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; ascenseur
gros-oeuvre béton armé ; essentage de planches ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit à un pan ; terrasse
couverture (matériau) bois en couverture
typologie équipement polygone en éventail
propriété propriété privée
type d'étude recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
rédacteur(s) Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
référence IA74000812
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
enquête 2006
date versement 2009/02/21
date mise à jour 2010/01/14
crédits photo Lyon-Caen, J.-F. ; Salomon-Pelen, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86

Requête ((Avoriaz) :AIRE )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0