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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hôpital du Saint-Esprit
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Gers ; Lectoure
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aire d'étude
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Lectoure
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adresse
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49, 51, 53 rue Antichan ; 29 rue du 14 Juillet
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dénomination
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hôpital
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parties non étudiées
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cour ; jardin
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époque de construction
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3e quart 17e siècle
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siècle détail
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2e quart 18e siècle
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année
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1659 ; 1737
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'Hôpital du Saint-Esprit, est déplacé au sud de la ville, dans le quartier de Guilhem-Bertrand, en 1630, pour permettre la construction du collège des Doctrinaires. Il est reconstruit en 1659, prenant appui sur le rempart sud de la ville. L'évêque Hugues de Bar en fait un hôpital général en 1676. Le bâtiment est agrandi par Claude François de Narbonne-Pelet (évêque de 1745 à 1760) dans la première moitié du 18e siècle. La date "1737" est gravée sur l'arc de la porte principale de l'aile Est. Cet hôpital fonctionna simultanément avec le nouvel hôpital construit sur les ruines du château des comtes d'Armagnac, de 1759 à 1812. Vers 1820 la partie ouest de l'hôpital devient gendarmerie royale. Un plan de cette époque est conservé aux Archives Municipales. En 1826, la partie Est appartient à des soeurs institutrices. Le mur Sud de la cour est détruit lors de la création de la rue (actuel boulevard Jean-Jaurès). Une boutique a investi l'extrémité Est du rez-de-chaussée de l'aile orientale au début du 20e siècle. La gendarmerie déménage au début des années 1970. Aujourd'hui l'hôpital est divisé en cinq parcelles, le puits de la cour visible sur le plan de 1820 a disparu et la ruelle ("carrelot") qui longeait l'hôpital à l'Est a été fermée.
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description
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Le bâtiment principal de l'hôpital du 17e siècle est construit à l'extrémité nord-ouest de la parcelle, sur une pente que rattrape un étage de soubassement. Il compte un étage et des chaînes d'angle harpées. Il est caractérisé par une galerie à étage ouverte par trois arcades hautes aux deux premiers niveaux de l'élévation sud. Les arcs en plein cintre à clé saillante reposent sur les tailloirs des piliers carrés. Un escalier est situé à chaque extrémité de cette galerie. L'escalier Ouest donne sur la rue tandis que l'escalier Est dessert l'aile sud située à l'angle Sud-Est et les étages des deux bâtiments. L'élévation sud de cette aile, en rez-de-chaussée à deux étages, est talutée, englobant une partie du rempart sud de la ville. Le premier niveau de l'élévation Est est constitué de quatre arcades qui donnaient dans le jardin avant qu'un appentis soit accolé dans les années 1820 pour les besoins de la gendarmerie. L'aile accolée en 1737 à l'Est du corps principal de l'hôpital, construite en rez-de-chaussée sur cave, compte un niveau de plus que les bâtiments d'origine et un corps en avancée à l'angle sud-est. L'élévation nord, sur la rue, présente huit travées et des chaînes d'angle simples. L'étage est éclairé par de très petites fenêtres couvertes par un linteau segmentaire monolithe. La porte d'entrée est couverte par un arc dont la clé porte l'inscription "LAN 1737" gravée. Derrière, deux arcades ouvrent sur un escalier de pierre rampe-sur-rampe situé au centre du bâtiment. Un escalier de service longe intérieurement l'élévation Est. L'élévation sud, côté jardin, est constituée en rez-de-chaussée d'une galerie à arcades. Les cinq arcs en anse-de-panier retombent sur les tailloirs des piliers. Le grand jardin situé entre cette aile et le rempart sud de la ville est aujourd'hui divisé en deux par un mur englobant en son milieu l'ancien puits devenu mitoyen.
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étages
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étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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ZPPAUP
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Prost Gaëlle
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référence
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IA32001112
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© Ville de Lectoure ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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1979
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date versement
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2016/10/04
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dossier en ligne
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