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Réponse n° 77

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Écart
localisation Centre ; Indre ; Bélâbre
aire d'étude Parc Naturel Régional de la Brenne
lieu-dit Jovard
dénomination écart
époque de construction 14e siècle ; 15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
historique Sancta Maria de Gallovaro 1174 (bulle du pape Alexandre III) , Jovard 1588, Jauvard fin 19e. Ancien chef-lieu de commune réuni à Bélâbre en 1822.
Selon l'abbé Bosc, Jovard proviendrait du latin Jovis Altare autel de Jupiter (selon la tradition la chapelle serait construite sur les ruines d'un temple à Jupiter). Jaubert : gallus varus coq boiteux. Selon Stéphane Gendron, c'est une fausse interprétation. Il émet l'hypothèse d'un Divoduros citadelle sacrée. La fontaine de Notre-Dame de Jovard était un lieu de pèlerinage ayant pour but d'assurer la protection des enfants.
Chapelle, vierge du 12e siècle, lieu de pèlerinage le jour de la Trinité, ruisseau.
L'abbaye de Méobecq y aurait envoyé un moine au 12e siècle pour prêcher la religion chrétienne. Église paroissiale de Sainte-Marie de Jovard ecclesiam Sancte Marie de gallo varo coq à plumage varié, blanc et noir.
Église : très ancienne, peut-être édifiée par les bénédictins de Méobecq aux 11e ou 12e siècle. Nef : 16 m sur 4, 30 m. Au nord : chapelle. Au sud : les fonds baptismaux. Narthex : 4, 25 m. Le portail de style ogival a peut-être remplacé une ouverture plein-cintre. Traces encore visibles de la litre seigneuriale, bande peinte sur le crépi de la muraille et où le seigneur faisait semer les armes de sa maison : un blason à trois pièces héraldiques, les porcs-épics des Lecoigneux. Ecu surmonté d'une couronne et entouré de palmes de feuillage peint.

Au 12e siècle, l'église de Jovard existait déjà. La Vierge Marie y fut toujours honorée comme le confirme la très ancienne statue de la Vierge dans la chapelle accolée à la nef.
Le pèlerinage à Notre-Dame de Jovard connut dès l'origine un grand succès. Ce succès amena, pour le confort des pèlerins de plus en plus nombreux, la création du narthex à l'entrée de la nef et la construction de la chapelle nord où se trouve encore la statue de la Vierge tenant l'enfant Jésus sur ses genoux.
Ce succès provoqua également la jalousie du prieuré de l'Epeau tout proche. Jalousie qui suscita une première mésaventure à la vénérable statue : elle fut volée à l'instigation des moines de l'Epeau jaloux du succès du pèlerinage de Jovard. La légende veut que le voleur, au moment de franchir les limites des biens du monastère, fut foudroyé et la Vierge revint miraculeusement en faisant sept arrêts, marqués par les sept croix auxquelles s'arrête encore la procession traditionnelle. A l'endroit où la Vierge s'échappa des bras du voleur, une source a jailli : c'est la fontaine actuelle.
Histoire : dans la grande vague anti-religieuse de 1792, quelques hommes décapitèrent la Vierge et se servirent de la tête pour jouer aux quilles au Bout du Pont. Un des joueurs, pour se venger de sa malchance donna un violent coup de pied dans la boule qui alla rouler près de la maison d'une femme pieuse. Cette femme, Madame Patin (née Chambert) , était l'arrière petite nièce par alliance de Guy Pantin, médecin de Louis XIV. A la nuit, elle recueillit la tête de la Vierge qu'elle garda dans sa maison et la conserva jusqu'au rétablissement du culte (références tirées de Notre Dame de Jovar, L. Pigeaud, Imprimerie Laboureur, 1950).
La statue de Notre-Dame de Jovard garde encore les marques de cette époque troublée. L'enfant Jésus, qu'elle tenait sur ses genoux, a presque disparu. Cependant, on voit encore nettement les mains de la Vierge et les plis de sa robe. La tête fut récupérée mais a été remplacée par la tête actuelle.
En 1935, Anatole Ferrand, maire et conseiller général, décide de capter l'eau de la fontaine de La Bonne Dame et les habitants de Bélâbre ont le privilège assez rare à cette époque de disposer de l'eau courante.
L'autre Vierge, située sur la paroi nord de la nef, provient de l'ancienne église de Bélâbre. Cette statue était alors considérée comme démodée pour figurer dans l'église moderne de Bélâbre. La table de communion, les boiseries du maître autel proviennent également de l'église de Bélâbre.
type d'étude enquête thématique régionale (architecture rurale de la Brenne)
rédacteur(s) Rodon Estelle
référence IA36002200
  © Région Centre, Inventaire général ; © PNR Brenne
enquête 2005
date versement 2008/06/20
date mise à jour 2011/09/26
crédits photo Rodon, E. ; PNR Brenne - © Région Centre, Inventaire général, ADAGP ; © PNR Brenne
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
 
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Requête ((Parc Naturel Régional de la Brenne) :AIRE )
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