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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château de Bouillé
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Bouillé-Ménard
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aire d'étude
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Pays Segréen
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lieu-dit
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Bouillé
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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grange ; ferme ; étable à chevaux ; étable à vaches ; porcherie ; puits ; colombier ; douves ; parc
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époque de construction
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16e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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Boutier Jules (architecte) ; Killian A. (paysagiste)
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historique
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Jusqu'au 13e siècle, cette seigneurie appartenait à la famille de Bouillé qui relevait directement d'Angers. L'ensemble du château semble dater du 16e siècle. En 1772, Joseph-Augustin Walsh en devint propriétaire et y fit faire des travaux ; deux des trois salons ont alors reçu une nouvelle décoration. De 1882 à 1905, il a fait l'objet d'importantes restaurations, menées d'abord par Jules Boutier, architecte aux Ponts-de-Cé puis par Henri Brard qui hérita du château en 1905 ; celui-ci restaura sans faire appel à un architecte l'aile ouest. Les toitures de l'aile d'entrée et de l'aile est ont été surélevées et agrémentées de toits en pavillon ou en poivrière (tours d'entrée) ; les fenêtres à meneaux et les lucarnes ont été refaites. Henri Brard réaménagea aussi le parc avec le paysagiste A. Killian. Le long bâtiment de dépendance fermant la cour au sud, noté sur le cadastre de 1833, fut alors rasé. Pour le remplacer, une ferme et des communs furent construits au sud, un peu à l'écart du logis.
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description
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Une longue allée mène au château qui se compose de trois ailes distribuées autour d'une cour irrégulière. Le château était autrefois bordé de douves ; seule l'aile est conserve son ancienne douve. Le porche, flanqué de deux tours circulaires est couvert par un toit en pavillon avec lucarnes. A l'est, l'aile principale abrite au rez-de-chaussée les salles de réception et à l'étage la plupart des chambres ; la salle-à-manger a été décorée à la fin du 19e siècle alors que les deux salons ont conservés leurs lambris et leurs cheminées datant du 4e quart du 18e siècle. Situé à l'extrémité nord, l'escalier principal est un bel escalier rampe-sur-rampe à mur-noyau avec des marches en grès bleu ; il est couvert par un toit en pavillon qui ne semble pas avoir été surélevé lors de la restauration. L'aile ouest plus modeste abritait probablement des dépendances. Le gros-oeuvre est en moellon de schiste et le second oeuvre est en tufeau. On pénètre dans la cour des communs par un imposant passage à un étage couvert par un toit en pavillon ; le passage est flanqué de tourelles. Un appareil mixte brique et tufeau (avec décor géométrique en briques plus foncé) a été employé. Les communs regroupent sous un même toit les écuries, un garage à voiture, un chai et une remise et de l'autre côté de la cour une ferme.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour, en charpente
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; tufeau ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Desmoulins Marie-Emmanuelle
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référence
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IA49001266
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2004/11/25
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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