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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de Haselbourg
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Haselbourg
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aire d'étude
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Phalsbourg
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historique
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Le village d'Haselbourg fait partie des rares villages de hauteur de Lorraine (Beaulieu-en-Argonne, Hattonchâtel : 55, Vaudémont 54, Hombourg-Haut 57...) , ils ne sont pas exceptionnels dans le nord des Vosges (par exemple Dabo) et semblent avoir été nombreux pendant l'époque gallo-romaine (La Croix Guillaume, à Saint-Quirin) , à l'origine sans doute pour des raisons défensives et aussi pour éviter les fonds de vallées marécageux. On les a longtemps attribués à un faciès régional appelé " Civilisation des sommets vosgiens ". La forme annulaire de l'agglomération est vraisemblablement due en premier lieu à une contrainte topographique naturelle. Entre les fortes pentes inférieures de la butte et son sommet, à une dizaine de mètres en contrebas, existe un replat structurel qui a permis l'implantation humaine en faisant l'économie de terrassements. Mais on ne peut éluder la question d'une contrainte topographique d'ordre humain, conséquence de l'occupation du site dans l'Antiquité. Une trace matérielle d'un système défensif périphérique a-t-elle perduré, au point de contraindre les habitants des Temps modernes à disposer les maisons en fonction de cet obstacle ? Des périodes médiévales ne subsistent aujourd'hui que les ruines de la chapelle Saint-Fridolin. Ce n'est qu'au cours du XVIIIe siècle que Haselbourg connut un certain essor économique qui se traduisit par un regain d'activité et quelques constructions encore conservées. Dépourvue de forêt communale (1843 : 103 hectares en labour, 46 en près et 1 en forêt) , la commune est d'une pauvreté indéniable au 19e siècle. Néanmoins, à partir du Second Empire et jusqu'en 1914, de nouvelles constructions, publiques essentiellement, sont édifiées. Certaines semblent avoir souffert du conflit de 1870 puisqu'elles bénéficient de crédits de reconstruction après 1871. Une grande partie de l'habitat privé date de cette époque et tout particulièrement de la période de l'annexion allemande. La population a atteint son niveau le plus haut sous la Restauration (1822 : 686 habitants) puis a constamment diminué jusqu'en 1962 (262 habitants) pour remonter jusqu'à 357 habitants en 1990. Le village, dont la principale activité reste les scieries s'étend désormais autour de l'écart de la Guinguette et le long de la R.D 98.
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description
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Le village de Haselbourg est situé à 15 km au sud-est de Sarrebourg (département de la Moselle, ancien département de la Meurthe, canton de Phalsbourg). Dominant le confluent de la Zorn, du Rehtal et du Grossthal, il occupe, à 419 mètres d'altitude, un feston découpé dans le rebord du plateau modelé dans les puissantes formations gréseuses, largement couvertes de forêts mixtes et profondément entaillées par les affluents de la Zorn, comme le Schacheneckthal, au nord du village. Au sud-est, se profile le célèbre rocher de Dabo et, au-delà, la crête des Vosges, culminant à 652 mètres (col de Valsberg) , dominant la plaine de Saverne. Le feston qui porte le village, de plan ovale, est circonscrit par une unique rue, la rue Principale. Il mesure environ 600 mètres de longueur pour une largeur inférieure à 400 mètres. Il se rétrécit au nord-est et forme un isthme qui a été mis à profit, vraisemblablement dans l'Antiquité, pour aménager un système défensif du type " éperon barré ", encore bien présent dans le paysage et surtout nettement perceptible lorsque l'on vient du nord. Les pentes de l'éperon étaient naturellement protégées par une forte rupture de pente et en certains points par des falaises de grès (au Rebberg). Vers l'isthme, point de passage obligé vers le plateau, convergent quatre chemins ruraux ainsi que deux branches de la RD 98 d, l'une en direction de Phalsbourg via la vallée de la Zorn, au nord-ouest, l'autre vers le sud-est en direction d'Obersteigen via l'écart de la Guinguette. isolé au nord-est, dans la vallée du Schacheneck, occupé par la rivière dite Anlau, se situe l'écart, aujourd'hui déchu, de Schacheneck. Il est dominé rive gauche par les ruines de la chapelle Saint-Fridolin. Au sud-est de l'agglomération, au Falkenfels, à la limite avec la commune de Dabo, subsiste une maison semi-troglodytique. deux fermes isolées, connues encore en 1859, ont disparu : Heysers-Kopf et Roth.
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques
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référence
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IA57000681
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2001/09/28
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date mise à jour
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2007/04/02
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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