historique
|
Un monastère existait à cet emplacement depuis une date inconnue. Le lieu s'appelle la Grâce (carte de Belleyme) ou Larose. Il appartenait vraisemblablement aux bénédictins, puisque les Mauristes interviennent dans la 1ère moitié du 17e siècle, selon Durengues. En 1633, il est relevé parMarie de Vignerod, duchesse de Richelieu. Il passe aux lazaristes en 1640. L'église est agrandie, exhaussée et décorée peu après 1640. La Vierge à la Rose (actuellement dans l'église de Sainte-Livrade) attire un pélerinage, mentionné en 1635. Le couvent figure encore sur le plan du chemin de Villeneuve à Clairac par Delaguette dans la 2e moitié du 18e siècle, mais avec la mention couvent démoli. Les parties constituantes vendues à la Révolution sont encore importantes quoique en mauvais état : logis sans plancher, chapelle, écuries, chai, pressoir, pigeonnier, porcherie, four à pain avec étuve à prunes au-dessus, auberge, grange, puits, étables, jardin ; deux moulins (Cocquard ou Mougla, Riouloubade) , deux métairies (le Rouge et Peyremal) et une maison de vigneron formaient le domaine. Seuls subsistent actuellement le mur de clôture et le pigeonnier.
|