|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Commanderie de templiers, puis d'hospitaliers dite le Temple de Brulhe ou du Breuil
|
localisation
|
Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Le Temple-sur-Lot
|
aire d'étude
|
Sainte-Livrade-sur-Lot
|
destinations successives
|
restaurant
|
dénomination
|
commanderie
|
parties étudiées
|
église
|
parties non étudiées
|
cour
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
époque de construction
|
2e moitié 12e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 16e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La fondation de la commanderie de templiers semble dater de la fin du 12e siècle, en relation avec une donation de Rainfroid Ier de Montpezat. A. du Bourg cite Jourdain de la Contraria comme premier commandeur en 1161. En 1288, une donation de Guillaume Amanieu de Castelmoron, reçu au Temple, accroît le temporel avec les péages sur la route et sur le Lot (de moitié avec le prieuré de Fongrave) et les dîmes de Saint-Gervais et Saint-Avit. Le premier bâtiment était rectangulaire, en pierre de taille, divisé par un mur de refend longitudinal, selon une étude archéologique de J. Pons et M. Daynes : des éléments en élévation subsistent dans le mur est, les pièces sud du logis et le mur nord de l'église. La commanderie est détruite par un incendie dans les dernières décennies de la guerre de Cent Ans (traces sur le mur est). Un nouvel édifice est bâti en brique entre 1485 et 1510, selon les datations affinées par les céramiques et la dendrochronologie : les commanditaires sont Bertrand de Gros (1475-1496) et Tannequin de Bussel (1498-1506). Une première campagne comporte un logis avec tour d'angle à l'est. Ce logis est ensuite doublé en profondeur côté ouest et pourvu d'une tour d'escalier en vis hors oeuvre (module de brique moins épais) ; les fenêtres à moulures prismatiques ou à double cavet, les portes à montants arrondis et les cheminées adossées au mur de refend datent du tournant des 15e et 16e siècles. Les travaux importants du logis précèdent sans doute le rattachement de Brulhe à la Cavalerie en 1508. Le Temple de Brulhe est rétabli en 1650. Une enceinte fortifiée par des tours et munie de canonnières ferme la cour et protège les dépendances (16e, 17e siècles). Le quartier dit du Fort complétait la commanderie au sud. Les armoiries ont été bûchées à la Révolution. L'ensemble a été restauré récemment pour créer un centre d'accueil et d'hébergement sportif.
|
description
|
Le logis ou " château " est défendu par un système de tours d'angles et possédait des bretèches ; sous-sol voûté en plein cintre ; escalier en vis en pierre jusqu'au 1er étage, puis en bois à marches formant noyau.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
2 étages carrés ; sous-sol
|
escaliers
|
escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie, en charpente
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; pierre de taille ; brique
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en pavillon
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
couvrement
|
voûte en berceau plein-cintre
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
armoiries ; tête ; fleur de lys
|
|
Armoiries bûchées au-dessus de la porte de la tour d'escalier et sur la hotte de la cheminée de la pièce sud au 1er étage. Têtes humaines à fleur de lys sur le front sous le linteau de la porte de l'escalier.
|
état
|
restauré
|
propriété
|
propriété publique
|
protection MH
|
1952/05/26 : inscrit MH
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Mousset Hélène
|
référence
|
IA47002674
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2004/05/27
|
date mise à jour
|
2007/03/22
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
autre dossier
|
dossier de protection
|