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Réponse n° 24

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site village
localisation Haute-Normandie ; Eure ; Douains
aire d'étude Vernon
dénomination village
époque de construction Moyen Age ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
historique Commune formée de l'ancien village de Douains, du village de Brécourt, rattaché en 1909, et du village de Boisset-Hennequin, réuni à Douains en 1809 puis à nouveau détaché pour être rattaché à Saint-Vincent-des-bois en 1865 (voir cette commune). De Douains dépendent les anciens fiefs de Gournay et la Sablonnière et les écarts des Métreaux et des Hayes. Le fief de Douains appartenait à l'abbaye de Fécamp, ainsi que l'église et ses dépendances (confirmation par Richard II, duc de Normandie, en 1026). A la fin du 12e siècle, il relève de la châtellenie de Pacy. Au 15e siècle, le fief de Douains est partagé en deux portions : l'une appartient à la famille de Jubert, et l'autre à Jeanne de Chambray. De Douains dépendent les fiefs de Lamory et Gournay. A l'époque ducale, ce dernier fief est donné à l'abbaye d'Ivry, qui fait construire une chapelle et un manoir, qui forment le prieuré Saint-Barthélémy (voir dossier). Le petit fief de Boisset relevait de Menilles ; à la fin du 14e siècle, il appartient à Philippe, dit Philippot de Jeucourt, échanson de Charles VI. Du fief de Boisset dépend celui de Rosny, attesté dès le début du 13e siècle. Le nom de Hennequin, accolé à Boisset, doit provenir d'un propriétaire. Les pierres de l'église de Boisset-Hennequin, détruite, ont servi à la restauration de l'église de Douains. Le fief de Brécourt, attesté dès le 12e siècle, dépend de la châtellenie de Pacy ; vers 1210, il appartient à Guillaume de La Heunière. Les seigneurs présentent à la cure. Au 18e siècle, les terres de Brécourt et de Douains reviennent à la branche aînée des Jubert et forment, en 1764, le marquisat de Bouville, créé en faveur de Nicolas-Louis Jubert de Bouville, bâtisseur du château de Brécourt. Le village de Brécourt est surtout connu pour la bataille qui s'y déroula le 13 ou 14 juillet 1793, dite "bataille sans larmes" ou encore "déroute de Brécourt" ; elle opposait l'armée des fédérés de Normandie, conduits par le comte ou marquis Joseph de Puisaye, seigneur de Menilles contre l'armée de la Convention. Ces derniers l'emportèrent et leurs opposants s'enfuirent. La Sablonnière comprenait aussi un manoir, occupé en 1620 par Pierre de Bordeaux, sieur de la Sablonnière. Culture de céréales, arbres à cidre. Le cadastre ancien et la carte IGN montrent une briqueterie à Brécourt, qui a pu notamment servir à la construction du château, et une tuilerie à Douains.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bocard Hélène
référence IA27000526
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2003/12/30
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((Vernon) :AIRE )
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