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Réponse n° 1

  Monuments historiques
édifice / site Eglise Saint-André
localisation Rhône-Alpes ; Isère ; Grenoble
dénomination église
objets mobiliers
éléments protégés MH clocher ; pignon ; portail
époque de construction 12e siècle ; 1ère moitié 13e siècle
auteur(s) Bégule Lucien (peintre-verrier)
historique En 1226, le Dauphin Guigues VI André fonde un corps de chanoines à son service et engage la construction de l'église collégiale en 1228. L'édifice est construit en briques pour plus de rapidité et d'économie. Le chantier s'achève certainement vers 1298 avec l'édification du clocher. L'église devient alors la chapelle privée et la nécropole dynastique des Dauphins. Après la formation du parlement du Dauphiné, la collégiale devient aussi église du Parlement. Elle abrite les sépultures des conseillers du parlement, de gouverneurs de la province et de notables grenoblois. Aux 14e et 15e siècles, des chapelles sont adossées à la façade nord. En 1562, les troupes du Baron des Adrets pillent la collégiale et détruisent le décor sculpté ainsi que les tombeaux des dauphins. L'intérieur de l'église est réaménagé aux 17e et 18e siècles. Le chapitre est supprimé en 1790. L'église est rendue au culte en 1802. Le cloître au sud de la collégiale a été démoli vers 1860. Une commande de vitraux est passée à la fin du 19e siècle auprès du maître verrier Lucien Bégule.

L'édifice allie des caractères du roman tardif et du gothique primitif. Sur un plan en croix latine, l'église originelle comportait une nef unique, un transept saillant supportant le clocher et un choeur à chevet plat. Le portail nord fut déplacé et encadré d'un décor gothique flamboyant au 15e siècle, et la façade prolongée au nord-ouest. Le linteau, les voussures et les piédroits du portail ancien sont recouverts d'un décor peint polychrome datant du 14e siècle. Le portail sud est l'ancien accès au cloître démoli. Le tympan de ce portail présente une sculpture en bas-relief représentant les anges de la Mer et de la Terre encensant une croix. Le portail occidental porte un tympan orné de saint Jean-Baptiste accompagné de l'ange crucifère. Le caractère archaïque de la sculpture pose la question de la provenance du bas-relief qui pourrait être un remploi de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste démolie en 1562. Un escalier hélicoïdal à noyau creux encloisonné dans un angle de la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation donne accès à des salles et des tribunes au-dessus des chapelles et du porche. Les décors, tant intérieurs qu'extérieurs, sont de style gothique. La sacristie fut construite au 13e siècle pour accueillir les archives des Dauphins et les regalia. Le clocher en tuf repose sur le bras sud du transept. La tour abrite une salle voûtée sur croisée d'ogives.
décor sculpture ; peinture ; vitrail
propriété propriété de la commune
protection MH 2010/08/27 : classé MH
  L'église en totalité (cad. BE 70) : classement par arrêté du 27 août 2010
visite utilisation cultuelle
type d'étude recensement immeubles MH
documentation MAP
référence PA00117181
  © Monuments historiques, 1992
date versement 1993/12/03
date mise à jour 2015/10/13
crédits photo Martin-Sabon, Félix (photographe) - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - diffusion RMN
 
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Requête ((Bégule Lucien) :AUTR )
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