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Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine d'horlogerie Odo, puis usine de lunetterie Lux de Morez
thèmatique les industries de Morez
localisation Franche-Comté ; Jura ; Morez
aire d'étude Jura
adresse 12 rue Voltaire
destinations successives usine de lunetterie
dénomination usine d'horlogerie
parties non étudiées bureau d'entreprise ; bureau d'études ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; atelier de conditionnement ; atelier de réparation ; infirmerie ; local du comité d'entreprise ; transformateur (abri) ; stationnement
époque de construction milieu 20e siècle
siècle détail 3e quart 20e siècle
auteur(s) Cretin Léon (architecte) ; Duboin Jean Constant (architecte) ; Favier Auguste (architecte)
historique L'usine est édifiée vers 1950 sur les plans de l'architecte Jean-Constant Duboin, de Saint-Claude, pour la société horlogère Odo qui, fondée en 1924, occupe alors des locaux au 18 avenue Charles de Gaulle (voir ce dossier). Quittant ces derniers (cédés à la société Marius Morel) , elle fait, en 1964 et 1965, agrandir l'usine par l'architecte san-claudien Auguste Favier pour y installer son atelier de mécanique. Elle produit alors des pendules et des carillons Westminster mais aussi des moulinets pour cannes à pêche. En 1973 et 1974, une nouvelle extension est réalisée par l'architecte Léon Cretin, de Morbier, pour les bureaux et le bureau d'études. En 1987, Odo vend le site à la société de lunetterie Lux de Morez (successeur de Louis Jacquemin et Fils). Conservant la jouissance des bureaux jusqu'en 1990, Odo transfère ses ateliers de fabrication dans l'usine précédemment occupée par Lux, au 6 avenue Charles de Gaulle, puis réunit l'ensemble de ses services à Morbier (voir ces dossiers). Quant à la S.A. Lux de Morez, elle rapatrie alors rue Voltaire sa filiale Gala installée, depuis sa création en 1976, rue des Essards dans l'usine Louis Colin (voir ce dossier). En 1991, sa production est de 500 000 paires de lunettes. En 1999, elle est absorbée par son principal actionnaire, le groupe Logo S.A (ancienne filiale d'Essilor fondée en 1992) , qui dispose en outre d'un autre site de production en Indonésie.
1954, mouvement de pendulette électrique à piles.
110 personnes chez Odo en 1951, 140 pour Lux à Morez en 1988 (sur les 300 du groupe) , 800 pour le groupe Logo en 2009 (dont 250 en France).
description Les bâtiments, en béton armé, ont de trois à cinq niveaux : sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et étage carré pour les bureaux au sud, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et étage en surcroît pour les ateliers au centre, rez-de-chaussée, deux étages carrés et étage en surcroît pour ceux au nord. Les bureaux sont couverts d'une terrasse en béton, les ateliers (séparés par un pignon découvert) de toits à longs pans et tuiles mécaniques. La desserte s'effectue à l'aide d'escaliers tournants en béton et d'ascenseurs. Surface du site : 6600 m2.
élévation élévation à travées
étages étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours ; en maçonnerie ; ascenseur
gros-oeuvre béton ; béton armé ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; terrasse
couverture (matériau) tuile mécanique ; béton en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel ; inventaire topographique
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA39000542
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1991
date mise à jour 2014/08/29
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
voir aussi Visite guidée
 
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Requête ((Favier Auguste) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0