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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Logement patronal de la sucrerie de betteraves Labarre, puis de la sucrerie distillerie Poulin
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localisation
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Picardie ; Oise ; Crisolles
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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5 rue de Guiscard
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dénomination
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logement patronal
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édifice contenant
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sucrerie de betteraves Labarre, puis sucrerie distillerie Poulin
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4
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parties non étudiées
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atelier de réparation ; séchoir à tabac ; remise agricole ; laiterie
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1863 ; 1923
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auteur(s)
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Martin Roland (architecte)
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personnalité(s)
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Labarre (commanditaire)
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historique
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Demeure construite peu avant 1863 pour M. Labarre, qui établit à cette époque une fabrique de sucre dans sa ferme, dite de la Maison Neuve. Dès lors, elle devient la maison patronale de la sucrerie. Après la faillite de la sucrerie, devenue veuve d'Hersu au décès de M. Labarre, Albert Poulin achète l'ensemble en août 1888 et fait réaliser un certain nombre de transformations, tant dans son usine et son exploitation agricole, que dans sa demeure. Il fait notamment construire la conciergerie à l'entrée ainsi qu'un autre bâtiment à usage de fournil, étable et pressoir. Après la Première Guerre mondiale, ce dernier bâtiment est détruit et la demeure est endommagée à 4/10e pour la partie de droite et 10/10e pour la partie gauche, selon le rapport d'expertise de l'architecte parisien, Roland Martin. Celui-ci est chargé de la reconstruction des bâtiments, qu'il effectue quasiment à l'identique. Seules les ferronneries, les organes de distribution - escalier intérieur et perron - et les faîtages marquent la différence par rapport à l'état d'avant-guerre. Le fournil est également reconstruit et converti en laiterie et séchoir à tabac. Les travaux sont terminés en 1924.
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description
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La remise agricole et l'atelier de réparation sont en pierre calcaire de moyen appareil, couverte d'un toit à longs pans et croupe en matériaux synthétique. Les murs de la conciergerie sont en brique, le toit est à longs pans brisés et croupe brisée, en matériaux synthétiques. La laiterie en brique comporte un comble à surcroît, occupé par un séchoir à tabac et enduit de ciment faux pan de bois. La couverture est en tuile plate. La demeure comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, surmonté d'un étage et d'un comble à surcroît. Son élévation est ordonnancée. L'ensemble est construit en brique, à l'exception de la partie en pierre, ajoutée sur la façade postérieure et couverte en terrasse. La couverture en tuile plate est à longs pans brisés, avec croupe brisée et pavillon brisé.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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en rez-de-chaussée ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier en équerre
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gros-oeuvre
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brique ; pierre de taille ; moyen appareil ; ciment ; faux pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; toit brisé en pavillon ; terrasse
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couverture (matériau)
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matériau synthétique en couverture ; tuile plate
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Fournier Bertrand
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référence
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IA60001122
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2002/10/01
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date mise à jour
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2014/05/22
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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