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Label XXe
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édifice / site
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pharmacie et hôtel de voyageurs L'Impératrice
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localisation
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Martinique ; Fort-de-France
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adresse
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15 rue de la Liberté
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dénomination
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pharmacie ; hôtel de voyageurs
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époque de construction
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2e quart 20e siècle
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année
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1947 ; 1955 ; 1956
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auteur(s)
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Glaudon Charles (auteur commanditaire) , Valide et Dantin (ingénieur) , Cidalise-Montaise Marcel (architecte)
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historique
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L'immeuble Impératrice est construit à partir de 1947. Il est imaginé pour une grande part par son propriétaire le pharmacien Charles Glaudon. La conception du bâtiment est élaborée durant les croisières qu'il affectionnait. Elle est étayée par des connaissances solides sur le calcul du béton, qu'il étudie avec sérieux. Il se fait conseiller et " encadrer " par ses amis ingénieurs Valide et Dantin et par son oncle. L'entreprise est celle de M. Lagrancourt. Il sera également aidé par un jeune architecte, Marcel Cidalise-Montaise, qui signe un de ses premiers plans. La première tranche de la construction est la pharmacie en 1947. Elle est bâtie sur le modèle des drugstores américains. L'implantation est choisie pour être au plus près du terminal des autobus, sur la place de la Savane. L'hôtel est réalisé huit ans plus tard, en 1955 et inauguré en février 1956. Le nom de l'Impératrice est choisi pour flatter la clientèle américaine qui associe la Martinique au nom de l'impératrice Joséphine. L'Impératrice offre tout le confort moderne. Le chantier utilise pour la première fois en Martinique une grue. Le premier ascenseur de l'île y est installé. En haut du bâtiment, les terrasses du penthouse du quatrième étage sont rapidement couvertes en matériaux légers. Vers 1975 le dernier étage est agrandi et des grilles sont ajoutées au rez-de-chaussée. Des aménagements intérieurs ont été réalisés pour l'adapter au goût du moment (boiseries, moquettes, ...). Cet édifice en plus de l'activité d'hôtellerie est devenu le siège de clubs, de sociétés de services et accueille des manifestations culturelles.
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description
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L'édifice comporte cinq étages, avec des balcons en dégradé. Il est constitué de l'hôtel, d'un appartement et d'une pharmacie. Cette dernière est située à l'angle des rues Antoine-Siger et de la Liberté. L'appartement est à l'étage de la pharmacie, il dispose d'un balcon. L'accès à cet étage se fait par la rue Antoine-Siger, l'escalier est en granito. Le rez-de-chaussée de l'hôtel se compose de l'accueil et d'un bar largement ouvert sur la rue. Le premier étage comporte deux salles de restaurant donnant sur un balcon, une cuisine et une réserve à l'arrière, et un logement pour le directeur. Du deuxième au cinquième étage se trouvent les vingt-quatre chambres toutes, même les plus petites, équipées d'une salle de bain. A l'origine, le quatrième étage était un penthouse, à l'américaine encadré de terrasses à l'air libre. Luxueusement aménagé, avec de nombreux éléments de mobiliers et de décor de béton, il donnait sur une galerie semi-couverte. Actuellement, une structure légère permet de se protéger du soleil et de la pluie. Le décor comprend des mosaïques exécutées avec soin, en particulier sur le bassin. Chaque étage possède sa propre couleur identifiable par le carrelage du couloir reproduit dans les chambres et les balcons. Un système de ventilation naturel très élaboré permettait de faire circuler l'air dans tout l'édifice, il a été remplacé par un système de climatisation. De même le bar en carrelage vert et noir a été recouvert de boiseries. Le reste du mobilier du bar était tressé, vert et jaune. Au rez-de-chaussée, la salle de restaurant est très largement ouverte sur la rue, les grilles n'existaient pas à l'origine. Les forts piliers, couverts de carrelage noir et blanc restituent au bâtiment une silhouette sur pilotis. Les balcons en dégradé filant sur les trois côtés libres de l'édifice soulignent des plans horizontaux et structurent la façade. Les balcons sont pourvus des rambardes tubulaires, copie de bastingages. L'élévation postérieure donne sur un vide central. L'esthétique " paquebot " est très présente sur l'ensemble de l'édifice.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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5 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; ascenseur
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gros-oeuvre
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béton
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couverture (type)
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terrasse
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couverture (matériau)
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béton en couverture ; tôle nervurée
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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label XXe
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rédacteur(s)
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Bouin Yohann
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référence
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EA97200016
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© Ministère de la culture
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enquête
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2007
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date versement
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2009/09/11
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