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Réponse n° 1

édifice / site centrale hydroélectrique de Mérens
localisation Midi-Pyrénées ; Ariège ; Mérens-les-Vals
dénomination centrale hydroélectrique
époque de construction 3e quart 20e siècle
année 1965
auteur(s) Villemur Jacques (architecte); Noyers Paul de (architecte)
description La centrale hydroélectrique de Mérens se situe au sud du village, au bord de la RN 20 (son implantation a nécessité le déplacement de la voie vers le chemin de fer). La chute de Mérens s’inscrit dans l’aménagement d’ensemble des ressources hydroélectriques de la Haute Vallée de l’Ariège ; elle est télécommandée depuis la centrale de l’Hopistalet. La centrale hydroélectrique de Mérens fait partie des ouvrages d’aménagement de cette chute, avec l’adduction principale sur la rivière Ariège, une adduction secondaire, une cheminée d’équilibre, une conduite forcée, un poste extérieur et un bassin de compensation de 40 000m3. Le programme comprend un bâtiment usine abritant deux turbo-alternateurs de 22 500 kVA à axe horizontal, comprenant chacun un alternateur Fives-Lille Cail de 22 500 kVA (5KV, vitesse de rotation : 428 t/m), une turbine Pelton Alsthom-Charmilles (2 roues, 4 jets, 8m3/s). Deux ponts roulants de 550kN assurent la manutention. Jacques Villemur (1927-2001) conçoit l’usine comme un grand temple abritant la salle des machines, sans point porteur intermédiaire. Une galerie périphérique haute permet l’accès et l’entretien. Le programme se prête à l’abstraction des volumes et percements. Le bâtiment est construit en béton et en pierre, couvert d’une toiture terrasse. La façade principale, sur le bassin de compensation, est composée d’une travée centrale encadrée de murs en pierre de largeur inégale. La travée centrale est rythmée de pilastres de béton et de grandes menuiseries divisées en dix éléments ouvrants et positionnées coté intérieur, mettant en avant les verticales de la structure en façade. La structure en béton est reprise pour former une corniche (les murs de pierre n’atteignant pas la toiture) alternant éléments droits verticaux et trumeaux en contre-fruit en retrait. Les murs porteurs de pierre sont d’un appareillage de revêtement irrégulier, à joint creux. La grande retenue d’eau à l’avant de la façade permet à l’architecte une inscription paysagère ample. DLAB 2017/02/07 : label Patrimoine du XXe siècle
propriété propriété publique
type d'étude label patrimoine du XXe siècle
rédacteur(s) Papillault Rémi ; Aubaret Claire
référence EA09000002
  © Ministère de la culture
enquête 2015
date versement 2017/10/02
 
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Requête ((Villemur Jacques) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0