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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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lotissement Les Deux Têtes
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
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aire d'étude
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Arcs (Les)
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lieu-dit
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Arc 1600 (Pierre Blanche)
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adresse
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La Tourche
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dénomination
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lotissement
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parties étudiées
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maison
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parties non étudiées
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maison
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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4e quart 20e siècle
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année
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1977
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auteur(s)
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Bardet Alain (architecte) ; Regairaz Gaston (architecte) ; Atelier d'Architecture en Montagne (agence d'architecture)
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personnalité(s)
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Godino Roger (commanditaire)
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historique
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Le lotissement les Deux Têtes est un lotissement réalisé à l'initiative de la commune de Bourg-Saint-Maurice, qui prévoit 23 lots vendus en accession à la propriété, afin de permettre à des personnes travaillant à la station de loger sur place. Le plan de composition du lotissement est étudié par l'AAM, et pour chacun des lots, on prévoit la construction de chalets individuels mitoyens dont le gabarit est déterminé dans le plan d'origine. Chaque propriétaire réalise son propre chalet suivant les plans établis par l'équipe de l'AAM (A. Bardet et G. Regairaz, architectes). Les réalisations s'étalent sur trois années, de 1977 à 1979.
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description
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Le lotissement des Deux Têtes est aménagé au quartier du Biollet, sur des terrains placés hors de la concession de la SMA, situé au sommet du territoire de la commune de Bourg-Saint-Maurice avant sa fusion avec la commune d'Hauteville Gondon en 1967. Placé 100 mètres plus haut que le cour de la station d'Arc 1600, le terrain est à proximité de l'arrivée de l'ancien télésiège de Courbaton (double remontée mécanique qui reliait Bourg-Saint-Maurice à Pierre Blanche par le hameau des Granges, jusqu'à la création de la station en 1968). Destiné aussi à des résidents de la station, le projet des Deux Têtes, différent du lotissement des Pointus (démarré en 1971) , est pensé comme une opération résidentielle groupée, organisant des chalets individuels en mitoyenneté, regroupés en cinq unités autour d'un espace central, assurant la desserte automobile en toute saison. Les chalets sont aussi reliés directement au domaine skiable d'Arc 1600. À proximité, d'autres équipements ont été aménagés (chalet de vacances de l'ONF, centre UCPA, l'hôtel Beghin aménagé par surélévation et agrandissement d'un chalet de montagne) , l'ensemble formant un quartier à part, dominant la station d'Arc 1600. L'ensemble qui comprend environ 150 lits, est conçu de la manière suivante : les 23 chalets mitoyens sont groupés par 3, 4 ou 6, suivant les îlots ; îlot 1, 6 lots (parcelles 54 à 59) ; îlot 2 : 4 lots (parcelles 50 à 53) ; îlot 3 : 3 lots (parcelles 37 à 39) ; îlot 4 : 6 lots (parcelles 40 à 45) ; îlot 5 : 4 lots (parcelles 46 à 49). Les logements sont de deux types : chalet sur deux niveaux d'habitation (îlots 1, 2, 3 et 5) et chalet sur trois niveaux d'habitation (îlot 4). Le lotissement comporte également 24 garages automobiles fermés, disposés dans la partie amont du lotissement, tous mitoyens et décalés en hauteur l'un par rapport à l'autre. La composition du lotissement découle des choix d'architecture retenus par l'équipe de l'AAM qui s'appuie sur les expériences conduites jusque-là à la fois aux Arcs et à Courchevel 1850. Le principe du "décalage" est repris systématiquement pour l'emplacement de chaque chalet. La disposition intérieure reprend les principes développés en collaboration avec C. Perriand pour concevoir les studios loisirs et proposer des aménagements mobiliers. Les logements destinés à de la résidence permanente se développent en hauteur, sur deux ou trois niveaux (et un niveau de sous-sol) , organisés systématiquement dans deux trames mitoyennes de 2, 97 m entre murs de refend et une profondeur variable entre 8, 10 et 12 m suivant les îlots. Des terrasses surélevées par rapport au logement prolongent chacun des niveaux. Chaque chalet est décalé du chalet mitoyen, en plan et en hauteur, de manière à suivre la déclivité du terrain et procurer une meilleure intimité à chaque habitation. Les façades sud-ouest sont totalement vitrées, et la toiture est de type porte neige composée de deux versants inclinés à contre pente, vers le centre de la construction. Chaque niveau est de plain-pied. Les pièces de vie sont à l'étage (la pente de la toiture formant plafond) et les chambres sont situées au rez-de-chaussée, s'inspirant des expériences conduites avec les chalets de Courchevel 1850.
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type d'étude
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recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
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rédacteur(s)
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Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
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référence
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IA73000118
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2006/01/24
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date mise à jour
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2010/01/14
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crédits photo
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Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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