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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Immeuble
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
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aire d'étude
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Strasbourg
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lieu-dit
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Krutenau
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adresse
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14 quai des Bateliers
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destinations successives
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boutique ; logement
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dénomination
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immeuble
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époque de construction
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13e siècle (?) ; 1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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Beblo Fritz (architecte)
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historique
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Cette maison est en 1587 propriété du batelier Hans von Auenheim, qui la louait à Andres Damm, charpentier. Au début du 20e siècle, une librairie était installée au rez-de-chaussée. En juillet-août 1910, pour assainir deux impasses, la rue des Pêcheurs et la ruelle dite Häckergässchen, la Ville de Strasbourg fait démolir les n° 14, 15 et 16 du quai des Bateliers. Ces immeubles étaient alors en mauvais état. La propriété Stern, n° 15 quai des Bateliers, intercalée entre deux propriétés de la Ville (n° 14 et 16), fait l'objet d'un échange, le sieur Fritz Stern devant recevoir, en lieu et place de son bien, la partie du nouvel immeuble correspondant au n° 14. Les plans sont signés par l'entrepreneur Joseph Hug. Mais comme ils sont manifestement de la même main que ceux du n° 15, dus à l'architecte Fritz Beblo, on peut croire que le projet a été établi par ce dernier. Beblo a dirigé le service d'architecture de la ville de Strasbourg de 1910 à 1918. Les travaux de reconstruction sont achevés en juillet 1911. Sur le plan-relief de 1725, l'ancienne maison, avec mur gouttereau regardant vers le quai, compte 2 travées d'ouvertures et deux étages. D'après le plan-relief de 1830/35, elle était dotée d'un encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Une baie boutiquière s'ouvrait alors à la façade sur le quai et une seconde dans le mur en retour, vers le nord-est. En effet, cette maison faisait fortement saillie par rapport à sa voisine, si bien qu'une partie de sa face latérale était dégagée. Plusieurs relevés de Fritz Beblo et des photographies, réalisées lors de la démolition, font connaître ce bâtiment d'une façon plus précise. Les murs latéraux étaient maçonnés en briques. Le rez-de-chaussée était ajouré par l'arcade boutiquière, la porte du couloir conduisant aux locaux en arrière et à l'escalier, et enfin le passage vers la rue des Pêcheurs. La maison surmontait en effet le début de cette impasse. L'arcade datait du 16e siècle. L'encorbellement était soutenu par trois aisseliers. Aux deux étages subsistait une part notable du pan de bois ancien. Les deux poteaux corniers et un poteau intermédiaire constituaient la structure portante, réalisée en chêne. Trois autres poteaux, en sapin, complétaient l'armature. Ces six poteaux s'élevaient d'un jet sur deux niveaux. Des liens moins épais que les poutres, évitaient la déformation de la structure. Quelques liens d'origine, de fortes planches découpées, assemblées à queue d'aronde, restaient intacts. D'épaisses planches horizontales constituaient le remplissage entre les poteaux ; elles s'encastraient dans des rainures creusées dans les poutres de la structure. L'architecte Beblo attribue ce pan de bois d'aspect archaïque au 13e siècle. La maison avait, selon lui, subi des transformations au 16e et au 17e siècle. Beblo put encore voir, sur la face inférieure du plafond couvrant le rez-de-chaussée, un fragment de décor végétal peint, qu'il attribue au début de l'époque gothique.
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description
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Au rez-de-chaussée de l'immeuble actuel s'ouvrent des arcades en béton armé, sur piliers parementés en grès. Ces arcades abritent les vitrines et l'entrée du magasin. Au-dessus d'un cordon, entre les fenêtres, les 3 premiers étages sont parcourus par des panneaux verticaux, crépis et faiblement saillants, à la manière de pilastres. Le 3e étage est surmonté d'un auvent, certainement inspiré de l'architecture régionale en pan de bois. Cet auvent structure la façade, isolant le 4e étage dont il fait un attique. Le pignon, à demi-croupe, comporte une rangée de fenêtres qui correspond au dernier niveau habitable, sous les combles, et plus haut une lucarne. A l'ensemble de la façade, les volets, ornés d'un motif en losange, remontent à l'époque de la construction. Au-dessus du mur latéral de l'immeuble, vers le n° 13, s'élève un monumental pignon coupe-feu crénelé, qui évoque les maisons médiévales de Strasbourg. Un pignon du même type sert de séparation avec la propriété n° 15, bien que l'immeuble n° 14-15 soit une construction homogène.
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étages
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rez-de-chaussée ; 4 étages carrés
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gros-oeuvre
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béton ; enduit ; grès
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typologie
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pignon sur rue ; style néo-médiéval
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe
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référence
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IA67010819
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2013/01/19
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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