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Label XXe
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édifice / site
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immeuble des fonctionnaires, actuellement résidence Sainte-Catherine
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localisation
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Martinique ; Fort-de-France
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lieu-dit
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Cluny
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adresse
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route de Cluny
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dénomination
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immeuble
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époque de construction
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3e quart 20e siècle
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année
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1959
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auteur(s)
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Lavigne-Sainte-Suzanne Maurice de (architecte)
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historique
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Un terrain est cédé à l'Etat, en 1952 par donation au nom de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny " sous la condition que ce terrain soit affecté à l'édification de logements de fonctionnaires de l'Etat en service à la Martinique ". Les premiers plans datent de 1957 et les plans définitifs de février et septembre 1958, ils sont signés par l'architecte Maurice de Lavigne-Sainte-Suzanne. L'édifice est construit en 1959, pour la Société Immobilière des Antilles-Guyane (SIAG) , ancêtre de la Société Immobilière de Martinique (SIMAR). La construction est financée grâce au FIDOM, Fonds d'Investissement des Départements d'Outre-Mer. L'entrepreneur est Roger Dantin et le bureau d'étude celui d'Adolphe Larrouy, ingénieur ECP (Ecole Centrale de Paris). La construction est menée à un " rythme très rapide " entre mai 1959 et avril 1960. Les logements sont destinés aux cadres fonctionnaires, il ne s'agit donc pas à l'origine de logement social. L'immeuble est vendu en 1989 à la SIMAR par l'Etat, ministère des Finances, qui l'intègre dans le parc HLM. Il est aujourd'hui, à ce titre, le plus ancien immeuble HLM de la Martinique. Il prend alors le nom de résidence Sainte-Catherine (nom du quartier) , même s'il est encore appelé couramment " immeuble des fonctionnaires ". D'importants travaux de réhabilitation ont été entrepris. A sa livraison en mai 1960, l'immeuble compte 54 logements de type F2 à F5, à partir de 1992, il en compte 63. A l'origine, le rez-de-chaussée comprenait 26 chambres de domestiques, des garages, des buanderies, et divers locaux techniques (poubelle, PTT, gardiennage, dépôt). Il est transformé pour la création de neuf logements supplémentaires, de celliers et d'un local collectif pour la résidence. Par ailleurs, les anciens appartements sont améliorés (réfection notamment des salles de bain) et la résidence est raccordée au réseau d'égout. En 2003, d'autres travaux sont engagés : ravalement des façades, amélioration de l'étanchéité des toitures, réfection des carrelages des terrasses, installation de portes d'accès avec interphone. Aujourd'hui encore, la résidence Sainte-Catherine loge majoritairement des fonctionnaires.
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description
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L'immeuble est constitué d'une longue barre sinueuse, orientée nord-est - sud-ouest d'environ 100 mètres. L'extrémité sud est sur pilotis. Il comporte quatre étages et huit cages d'escalier. Les cages d'escalier desservent à chaque étage deux appartements. Ceux-ci sont traversants, les pièces sont réparties autour d'une salle centrale, le " living-room ". Cette pièce ainsi que la chambre 1 donnent sur une " véranda ". Les vérandas se trouvent sur l'élévation postérieure -est-, les cuisines à l'ouest. Les sols sont carrelé. Les élévations sont courbes : alternativement concaves ou convexes. Une partie de l'immeuble repose sur des pilotis en forme de V. Les brise-soleil de l'élévation antérieure et les balcons filants de l'élévation postérieure soulignent les horizontales tandis que les cages d'escaliers garnies de claustras en bois ponctuent l'élévation de manière verticale. Au centre on trouve un autre type d'ouverture : des lames verticales en béton. Les élévations latérales sont peu ouvertes, les fenêtres sont entourées par un cadre prenant toute la hauteur des étages de même type que celui des cages d'escalier.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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4 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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béton
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couverture (type)
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terrasse
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couverture (matériau)
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béton en couverture
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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label XXe
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rédacteur(s)
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Bouin Yohann
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référence
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EA97200017
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© Ministère de la culture
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enquête
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2007
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date versement
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2009/09/11
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