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Réponse n° 9627

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôpital Saint-Sauveur, actuellement maison de retraite
localisation Bourgogne ; Côte-d'Or ; Moutiers-Saint-Jean
aire d'étude Bourgogne
adresse 8 place de l'Hôpital
destinations successives maison de retraite
dénomination hôpital
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
année 1689 ; 1724 ; 1733 ; 1834 ; 1838 ; 1842 ; 1850 ; 1854 ; 1888
auteur(s) Rémond Louis, dit : Rémond-Alexandre (architecte) ; Flamand Maurice (architecte) ; Marion Louis (architecte) ; Laurent (architecte) , Marcorelles Hector (architecte) ; Balme Jean (architecte)
personnalité(s) Rochechouart de Chandenier Claude Charles de (commanditaire, donateur)
historique La construction de l'hôpital Saint-Sauveur, en 1689-1691, est l'oeuvre de Claude Charles de Rochechouart de Chandenier, abbé commendataire de l'abbaye de Moutiers-Saint-Jean, dont on sait qu'il était en étroite relation avec saint Vincent de Paul. Déjà, en 1661, l'abbé avait créé une maison de Charité, remplacée, en 1679, par un hôpital dont les lettres patentes furent signées par Louis XIV le 3 février 1681. Ce premier hôpital, établi dans des bâtiments donnés par Jeanne Vernot, s'était avéré insuffisant : l'abbé décida d'édifier un hôpital fonctionnel sur un terrain qu'il acheta, le 5 avril 1689, "vis-à-vis l'église de l'abbaye". Sur ce terrain où existaient déjà quelques bâtiments, il fit construire "une belle et grande salle pour les pauvres malades de l'un et l'autre sexe" : divisée en deux par un autel flanqué de grilles, cette salle comprenait huit lits pour "les hommes et garçons" (au nord) et huit lits pour "les femmes et filles" (au sud). Les petites pièces alignées à l'est des salles de malades furent construites quelques années plus tard : elles étaient destinées au service. L'apothicairerie, aménagée à l'étage d'un bâtiment déjà existant, est vraisemblablement contemporaine des salles de malades : ce bâtiment a été remanié au 19e siècle. En 1707, l'abbé avait passé un accord avec la congrégation des filles de la Charité de Saint-Lazare de Paris afin de s'assurer leurs services "pour toujours" : dès cette époque, elles se chargèrent également de l'instruction des jeunes filles pauvres. L'abbé mourut le 18 mai 1710. En 1724, les administrateurs firent bâtir, à l'est du bâtiment de l'apothicairerie, une grange (date portée : 1724) où fut aménagé, douze ans plus tard, un étage à usage de grenier à blé. En 1732, il fut décidé de construire, à l'ouest des salles de malades, deux petits pavillons, l'un pour abriter une nouvelle sacristie plus proche de l'autel et l'autre pour disposer d'un second chauffoir qui serait réservé aux hommes, tandis que l'ancien serait destiné aux femmes. L'année suivante, la cour principale fut fermée par un portail à porte cochère (date portée : 1733) et porte piétonne. En 1832, on confia à l'architecte Rémond le soin d'agrandir la salle d'école des petites filles (devis du 23 avril 1833) : le bâtiment (côté est de la cour principal) fut alors partiellement reconstruit et agrandi du côté de la place (date 1834 au pignon). Les archives indiquent qu'en 1837-1838, l'architecte Maurice Flamand conduisit des travaux de réparation et d'embellissement de la façade, travaux dont la nature n'est pas précisée : apparemment, il s'est agi de créer un attique de part et d'autre de la niche qui, depuis la fondation, abritait la statue du Saint-Sauveur. Deux hauts-reliefs représentant saint Vincent de Paul et saint Jean-Baptiste y furent encastrés. Simultanément, M. Flamand construisit une nouvelle boulangerie (date 1838 au pignon) dans le prolongement de la nouvelle salle d'école. En 1842, sur proposition de la Mère supérieure, la nouvelle boulangerie (dont la cheminée fumait) fut supprimée, laissant la place à une nouvelle cuisine, un parloir et un réfectoire pour les soeurs. Le four à pain fut transféré à l'étage de soubassement où il existe encore. En 1842-1844, la salle des hommes fut désaffectée et transformée en chapelle (bénie le 19 juillet 1843) : l'architecte Louis Marion édifia une nouvelle salle pour les hommes, à l'ouest de la précédente. La sacristie actuelle date de cette époque. En 1850, L. Marion proposa de réaménager l'ancienne salle des femmes, sans doute désaffectée lorsque la nouvelle chapelle fut aménagée. Le projet consistait à agrandir cette ancienne salle, en la prolongeant de 5,65 m du côté du jardin, et à la rendre plus salubre en démolissant diverses constructions situées à l'ouest : la nouvelle façade, sur le jardin, fut ornée de culots provenant de l'ancienne abbaye. En 1854-1855, l'architecte Laurent réaménagea le rez-de-chaussée de la grange afin d'y établir une "s alle d'asile" pour petits garçons et petites filles : cette salle fut complétée, en 1870, par "un préau couvert" aménagé à l'étage et accessible par un escalier extérieur situé au nord. En 1860, pour des raisons de salubrité, on supprima le cimetière qui s'étendait au nord. En 1888, à la suite d'un don qui impliquait "d'établir promptement un nouveau lit", il fallut se résoudre à agrandir la salle des hommes : les travaux furent exécutés dès 1889 par l'architecte Hector Marcorelles. En 1914, les administrateurs sollicitèrent une aide financière afin de créer une "salle d'opérations avec des chambres voisines où les malades isolés recevraient tous les soins désirables". Compte tenu des évènements, cette demande resta lettre morte. Dans le courant de la seconde moitié du 20e siècle, l'hôpital devint maison de retraite ce qui entraîna des remaniements et la construction, dans les années 1980, d'un vaste bâtiment d'hébergement (architecte Jean Balme). Les soeurs quittèrent l'établissement en 1985.
description L'hôpital se compose d'un long bâtiment (salles de malades initiales et pièces de service), flanqué à l'ouest par une salle anciennement destinée aux hommes, et, à l'est, par la cour principale, très étroite, accessible au nord par un portail. Cette cour est fermée au sud par une construction à étage de soubassement, abritant l'ancien lavoir, et, à l'est, par le bâtiment de l'ancienne école et de la cuisine. A l'est de cet ensemble, et perpendiculairement, se succèdent trois bâtiments : l'un abritant, à l'étage, l'apothicairerie (mur à pan-de-bois au nord), le second correspondant à l'ancienne grange et le troisième à usage de dépendance (ayant abrité autrefois un pressoir). Ces trois bâtiments sont accessibles au nord par une étroite cour où subsiste l'ancien hangar à bois. Une allée de tilleuls (longeant le terrain à l'ouest) conduit à un édicule, vraisemblablement un ancien oratoire. Seul le clocher est couvert en ardoise.
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans ; toit à l'impériale ; croupe
couverture (matériau) tuile plate ; ardoise
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy)
état remanié
propriété propriété d'un établissement public
protection MH 1995/01/05 : inscrit MH partiellement
  Façade de la chapelle et portail qui la jouxte ; pharmacie (cad. A 497) : inscription par arrêté du 5 janvier 1995
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
rédacteur(s) Hugonnet-Berger Claudine
référence IA21003501
  © Région Bourgogne - Inventaire général
enquête 2002
date versement 2009/07/18
date mise à jour 2014/10/21
crédits photo Thierry, Michel - © Région Bourgogne - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((architecte) :AUTR )
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