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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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mairies et écoles du canton de Reyrieux
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain
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aire d'étude
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Reyrieux
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dénomination
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mairie ; école
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collectifs
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15 repérées ; 7 étudiées
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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auteur(s)
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Baronnat (entrepreneur) ; Boucharlat (architecte) ; Delorme (architecte) ; Genéty François (architecte) ; Hyvernat (architecte) ; Lanier (architecte) ; Richard (architecte) ; Thoubillon Emile (architecte) ; Tournasson Jean (entrepreneur, géomètre)
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historique
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Jusqu'au début du 19e siècle l'enseignement est généralement assuré par les écoles congréganistes ou par des structures bénéficiant de fonds privés. C'est la loi Guizot de 1833, sur l'instruction primaire, qui oblige chaque municipalité à ouvrir une école. Cette loi va favoriser la construction de mairies, alors installées dans des édifices précaires. A Ars, par exemple, on se réunissait chez l'aubergiste Claude Petit, jusqu'en 1840. Pendant tout le 19e siècle, les communes vont regrouper généralement sous un même toit l'école et la mairie qu'elles ne possédaient pas. Dans un premier temps, les communes font appel aux entrepreneurs locaux comme M. Baronnat qui transforme une maison de Massieux en école. Peu à peu les demandes évolues et sontes faites auprès de l'architecte départemental. Ainsi, en 1840 Jean Tournasson, de Fareins, construit la mairie-école d'Ars-sur-Formans, Boucharlat de Trévoux réaménage, en 1845, un local pour l'école de Civrieux avant que François Genéty de Beauregard, ne construise en 1881 une nouvelle mairie-école. En 1882, F. Genéty réalise la mairie-école de Misérieux tandis que Richard, originaire de Versailleux, édifie l'école de Saint-André-de-Corcy en 1876 qui, en 1883, sera agrandie et complétée d'un campanile par Emile Thoubillon de Poncin. En 1897 Hyvernat, architecte de Trévoux, construit l'école de filles de Misérieux. A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, les municipalités s'adressent aux architectes lyonnais, comme Delorme pour la mairie-école de Reyrieux ou Lanier pour celle de Parcieux. On compte 15 édifices repérés dans le canton, dont sept étudiées soit : 12 mairies-écoles, deux écoles de filles, une école privée. Les écoles de filles ont été bâties 20 ans après celles de garçons ; ces dernières ayant été associées aux constructions de mairies dès l'origine. On dénombre quatre aménagements ou constructions de mairies-écoles entre 1836 et 1856, sept mairies-écoles ou écoles de filles créées dans le 4e quart du 19e siècle, deux mairies-écoles et une école privée édifiées de 1904 à 1909. Enfin une mairie-école plus tardive, celle de Toussieux, a été bâtie en 1938, en raison de son rattachement à la commune de Reyrieux jusqu'en 1900. Actuellement cinq édifices ont gardé leurs fonctions de mairie-école, cinq ne sont que des écoles, deux des mairies. Les deux écoles de filles sont devenues, l'une, un immeuble et l'autre un centre de loisirs, l'école privée a gardé sa fonction d'école. Parmi les cinq mairies déplacées deux occupent d'anciens presbytères, les autres sont des constructions récentes.
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description
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Les premiers édifices sont construits dans un style local proche de la maison de village à travées symétriques (type I à Ars, Massieux, Misérieux, Rancé, Sainte-Euphémie et Saint-Jean-de-Thurignieux). Peu à peu cette architecture évolue dans un style plus officiel : édifice à un corps central avec fronton et campanile (type II à Civrieux, Saint-André-de-Corcy, Reyrieux, Parcieux). A Parcieux et Reyrieux les mairies-écoles, construites par des architectes lyonnais, sont installées dans des parcs avec une certaine recherche de monumentalité, inspirée des plans-modèles proposés par les revues d'architecture. On impose à une population rurale, une architecture qui se veut "triomphante". Au même moment la construction évolue vers des édifices "à la mode", de style pavillonnaire, comme à Toussieux, Tramoyes ainsi qu'à l'école privée de Ars (type III). L'emploi des matériaux varie surtout dans les soubassements : brique et galet à Ars et Massieux, pierre à Rancé, Saint-André-de-Corcy, Saint-Jean-de-Thurignieux, Toussieux et Tramoyes, béton à Misérieux et Parcieux, mâchefer à Reyrieux. Les murs sont tous en pisé. Seules les mairies-écoles de Ars et Massieux et l'école de filles de Misérieux présentent une toiture en tuiles creuses, les autres édifices sont couverts de tuiles plates mécaniques.
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gros-oeuvre
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brique ; galet ; pisé ; béton ; calcaire ; appareil à assises alternées ; pierre de taille ; enduit ; résidu industriel en gros oeuvre
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate mécanique
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typologie
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type I : local ; type II : officiel ; type III : pavillonnaire
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hartmann-Nussbaum Simone
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référence
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IA01000191
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1988
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date versement
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2010/04/14
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date mise à jour
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2014/05/23
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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