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Réponse n° 12336

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site palais Granvelle, puis musée d'Histoire, actuellement musée du Temps
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
aire d'étude Besançon centre
lieu-dit Granvelle (îlot)
adresse 96 Grande Rue
destinations successives musée
dénomination palais
parties étudiées banque ; école primaire ; fontaine ; jardin public
parties non étudiées oratoire ; théâtre ; communs ; écurie ; remise ; brasserie ; puits ; orangerie ; cour
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables élévation ; escalier
époque de construction 2e quart 16e siècle
siècle détail 2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
année 1534 ; 1539 ; 1540
auteur(s) Bérard Edouard (architecte) ; Polti Julien (architecte)
personnalité(s) Perrenot de Granvelle Nicolas (commanditaire)
historique Nicolas Perrenot de Granvelle achète sept parcelles entre 1531 et 1535 en plus d'une maison qu'il possède déjà sur les lieux pour permettre la construction de son palais qui démarre en 1533 et s'achève, pour le gros-oeuvre, en 1542 par l'érection d'une tour percée d'un passage voûté au-dessus de la ruelle des Carmes (aménagée en 1534, après cession par la Ville d'une bande de terrain pour faire ruelle le long du palais) , permettant de relier le palais à l'église des Carmes, où Nicolas P. de Granvelle se fait aménager une chapelle funéraire en 1549. Des chronogrammes jalonnent la progression du chantier : celui de 1534 est gravé sur une fenêtre du rez-de-chaussée sur rue, ceux de 1539 et 1540 sur deux chapiteaux de la galerie sur cour. La devise en latin des Granvelle (ainsi l'ont voulu les dieux) est également apposée en rez-de-chaussée sur rue et sur un chapiteau de la galerie. Le monogramme IOA situé sur l'un des chapiteaux du premier étage sur cour a été interprété sans preuve comme le nom de l'architecte (Jacques Oyen Architecte). A la mort de Nicolas en 1550, le palais revient à son fils Thomas, puis passe par héritage à la famille de la Baume Saint-Amour qui le possédait en 1676 lorsque la Ville loue l'édifice pour y installer le gouverneur de Franche-Comté. En 1712, Charles-François de la Baume Saint-Amour le vend finalement à la Ville, alors qu'une partie de l'ancien verger avait déjà été cédé en 1710 au conseiller Belin pour y construire son hôtel (voir dossier : hôtel Belin, 47 rue Mégevand). Dans le courant du 18e siècle, le palais outre des fonctions résidentielles a aussi abrité un théâtre à partir de 1728, puis en 1752 l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts et en 1756 l'école de dessin et l'académie de musique. En 1782, la tour reliant le palais au couvent des Carmes est détruite pour agrandir la ruelle des Carmes (actuelle rue de la Préfecture). En 1793, la Ville n'en ayant plus l'usage, revend le palais à des particuliers puis le rachète en 1863. Sa partie gauche comprenant communs, remises, écuries appelé "le petit Granvelle", qui avait été revendu par les acquéreurs du palais le 7 vendémiaire an 4, est progressivement détruit ou transformé dans le courant du 19e siècle : le bâtiment sur rue est reconstruit au début du 19e siècle pour servir d'habitation, les grandes écuries ayant été démolies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle (voir sous-dossier : jardin public dit Promenade Granvelle). Entre 1872 et 1890, l'architecte en chef des Monuments historiques, Edouard Bérard, restaure le palais et propose un projet de réhabilitation pour installer les musées de la Ville en complétant l'édifice primitif par deux ailes sur la rue de la Préfecture et la promenade Granvelle (projet non réalisé). En 1868, l'aile sud du palais où se trouvait l'ancienne orangerie est louée pour y implanter une brasserie. Celle-ci, achetée en 1932, est transformée, en 1933, par l'architecte en chef des Monuments historiques, Julien Polti. Dans la 2ème moitié du 19e siècle, une école de filles est érigée sur l'emprise d'une partie du petit Granvelle (voir sous-dossier : école primaire). En 1932, le long de la face latérale droite du palais, une banque est construite (voir sous-dossier : banque) , en remplacement de corps de bâtiments disparates à usage d'habitation. A partir de 1950, le palais est converti en musée d'Histoire, puis transformé en musée du Temps à la fin du 20e siècle. La première tranche de travaux achevée a permis la réouverture partielle des lieux en juin 2002.
description Bâtie sur un sous-sol voûté en berceau, la partie principale du palais est constituée de quatre corps de bâtiment d'inégale hauteur disposés autour d'une cour entourée d'un portique surmonté d'une galerie, au centre de laquelle était située une fontaine (étudiée). Le corps de logis sur rue contenait la grande salle. Le passage d'entrée est voûté d'arêtes. Dans l'aile gauche se trouve l'escalier d'honneur, contenu dans une tour carrée engagée. Le dernier étage de celle-ci était occupé par un oratoire. Au rez-de-chaussée de l'aile sud était située l'orangerie donnant sur le jardin d'agrément prolongé par un verger, transformé en jardin public (étudié). Les annexes du palais, situées à sa gauche, étaient organisées autour de deux cours et comprenait deux corps de bâtiments parallèles, où étaient situés communs, remise, écurie prolongés côté jardin par une aile perpendiculaire abritant l'écurie principale, dite la grande écurie. Le puits dans la première cour, appuyé contre la face latérale gauche du palais, subsiste en partie. Dans le deuxième corps de bâtiment de la basse-cour a été installé un temps l'ancien théâtre de la Ville. Une banque (étudiée) est adossée contre la face latérale droite du palais. Une école primaire (étudiée) a été construite sur l'emprise de l'édifice à la frange de l'ancien jardin transformé en jardin public.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon
couverture (matériau) tuile plate
couvrement voûte d'arêtes ; voûte en berceau
décor sculpture
représentation ordre dorique, ordre ionique, ordre composite, ordre corinthien, fronton, tête : ange ; arabesque, candélabre, tête ; pilastre, monogramme
  La façade sur rue est rythmée par des colonnes à ordres superposés doriques, ioniques et composites. Le portail d'entrée est encadré par deux colonnes corinthiennes. Les baies du rez-de-chaussée et du deuxième étage sont surmontées de frontons : triangulaires en bas, cintrés en haut, les appuis de fenêtres sont à ce niveau décorés de têtes d'anges. Les trois fenêtres du comble sont décorées de candélabres et de deux arabesques en forme de S encadrant un petit fronton cintré dans lequel est sculpté une tête en haut-relief. Les façades sur cour sont scandées au niveau de l'étage par des pilastres à chapiteaux ioniques, sur l'un desquels est situé le monogramme IOA, et les fenêtres surmontées de frontons triangulaires.
typologie hôtel à cour centrale
propriété propriété de la commune ; propriété privée
protection MH 1842 : classé MH
  ensemble du palais : classement de 1842
type d'étude enquête thématique régionale (demeures bisontines)
rédacteur(s) Roussel Christiane
référence IA25000246
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1996
date versement 2003/03/18
date mise à jour 2011/07/26
crédits photo Céréza, André - © Inventaire général, ADAGP, 2007
 
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((architecte) :AUTR )
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