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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent de frères prêcheurs
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localisation
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Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
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aire d'étude
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Nancy
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adresse
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2 rue Lacordaire ; 9 rue Sainte-Anne ; rue Jeannot
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dénomination
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couvent
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parties étudiées
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église ; maison
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parties non étudiées
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cloître ; jardin ; bâtiment conventuel
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1843
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auteur(s)
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Corrard des Essarts Jean-Thomas Ferdinand (architecte)
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personnalité(s)
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Lacordaire Henri-Dominique (habitant célèbre) ; Saint-Beaussant de Thierry (donateur)
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historique
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Le couvent des frères prêcheurs ou dominicains fut fondé canoniquement en octobre 1846 suite à l'installation en 1843 par le père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) de quelques religieux dans un immeuble de la rue Sainte-Anne (1830 A5 604) cédé par son propriétaire, Thierry de Saint-Beaussant, qui fait construire, à ses frais, une 1ère chapelle sur la rue Jeannot (disparue). Le vocable de Notre-Dame-du-Chêne fut choisi par le père Lacordaire en souvenir du couvent d'Italie (la Quercia) où il avait accompli son noviciat. Il s'agit du 1er couvent de Dominicains édifié en France après le rétablissement de l'ordre disparu à la Révolution, période durant laquelle le couvent établi à Nancy au milieu du 17e siècle dans la rue qui porte aujourd'hui son nom (IA54002734) fut détruit. Restaurateur de l'ordre dominicain en France, Lacordaire séjourna en 1842-1843 à Nancy où ses prédications furent à l'origine du renouveau de l'ordre. Le couvent primitivement installé dans la maison 9 rue Sainte-Anne s'agrandit rapidement suite à l'achat des parcelles voisines sur les actuelles rues Lacordaire et Jeannot. Une nouvelle église est construite entre 1861 et 1865 d'après le plan de l'architecte Corrard des Essarts (1822-1907) qui propose un projet pour l'ensemble du couvent, projet qui ne sera que partiellement réalisé. L'ancienne chapelle est détruite en 1893 alors qu'est aménagé un 1er bâtiment conventuel (disparu, rue Jeannot, parcelle actuelle : BC 277) nommé alors "quartier latin". Le cloître dont les travaux démarrent en 1865 est resté inachevé : seules les galeries nord et une partie de la galerie en retour (côté est) soit 10 travées sont en maçonnerie, les autres galeries, plus basses, sont en bois, formant préau ; à l'intérieur est aménagé un jardin dont un bassin avec jet d'eau qui a disparu à une date indéterminée durant le 20e siècle. Le couvent subit quelques destructions durant la 1e guerre mondiale, suite à une bombe tombée dans la partie Nord-Est du cloître qui détruisit totalement la chaire en pierre installée depuis 1876 contre le mur Sud de l'église et dans laquelle on accédait depuis le cloître par un petit escalier et une porte percée dans le mur mitoyen (entre église et cloître). L'aménagement du couvent se termine en 1933-1934 par la construction du bâtiment conventuel actuel (remplaçant le "quartier latin") à l'emplacement d'un hangar en bois situé dans le prolongement de la sacristie (rue Jeannot) ; 27 chambres (ou cellules) sont alors aménagées à l'étage de ce bâtiment.
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description
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Le couvent dont l'entrée se fait par un portail de style néo-gothique ouvrant sur la rue Lacordaire, comporte trois bâtiments disposés autour d'un cloître entourant un jardin : un bâtiment conventuel (élevé le long de la rue Jeannot), une maison (9 rue Sainte-Anne, IA54002735), et l'église (élevé le long de la rue Lacordaire, IA54002733). Le bâtiment conventuel à 2 niveaux contient au rez-de-chaussée cuisine, salle à manger, salon, sacristie, et à l'étage les chambres des frères (cellules) ; côté cloître, ses 7 travées sont percés de baies à linteau droit au rez-de-chaussée et de baies trilobées à l'étage (baies jumelés dans la partie centrale) ; côté rue, son élévation est marquée par une rupture de construction : la façade du côté de l'église comporte un rez-de-chaussée aveugle surmonté d'un étage percé de 2 oculi à rosace, elle se prolonge par 4 travées percées au rez-de-chaussée de baies jumelles à linteau droit et, à l'étage de baies trilobées. Le cloître, dans sa partie achevée (galeries nord et partiellement galerie est), est de style néo-gothique, il comporte une alternance de colonnes simples et de piles composées à colonnettes semi-engagées, avec chapiteaux à crochets.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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décor
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sculpture ; mosaïque ; vitrail
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représentation
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ornement à forme végétale ; crochet ; lys ; écu ; globe ; étoile ; chien ; couronne ; croix ; ornement à forme géométrique ; gargouille
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chapiteau feuillagé à crochet : cloître, portail sur rue ; écu encadré de branches de lys et surmonté d'une couronne et de l'inscription VERITAS portant les attributs de saint Dominique : chien, étoile, globe, lys, couronne : tympan du portail sur rue
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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étude urbaine Nancy
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rédacteur(s)
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Tronquart Martine
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référence
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IA54002732
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© Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2012
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date versement
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2017/03/10
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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