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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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station balnéaire de Boulouris
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
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aire d'étude
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Saint-Raphaël
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lieu-dit
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Boulouris
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dénomination
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station balnéaire
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parties non étudiées
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gare ; école primaire
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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20e siècle
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auteur(s)
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Sergent Léon (architecte)
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personnalité(s)
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Ravel Sylvain (promoteur)
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historique
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Saint-Raphaël comporte dès les années 1870 deux stations annexes, Valescure et Boulouris (alors nommée Boulerie) , à l'est. Cette dernière consiste jusqu'aux années 1890 en une succession de villas construites en bord de mer, de la plage d'Arène Grosse à la plage de Boulouris. Elle est desservie par une gare de chemin de fer un peu en retrait et un collège de garçons a été construit sur les collines en 1883. En 1894, l'architecte Sylvain Ravel propose à la vente des terrains lui appartenant, morcelés en une trentaine de lots. Ils sont situés au nord de la voie de chemin de fer, délimités par le vallon de l'Armitelle à l'ouest et l'avenue du Grand Défends au nord et à l'est. Ces terrains sont décrits comme "très boisés et abrités, en vue de la mer, entourés de villas et desservis par des boulevards aboutissant à la gare de Boulerie qui est placée à l'intérieur de la propriété." A l'intérieur du parc résidentiel sera également construit en 1899, un grand hôtel, oeuvre de l'architecte Léon Sergent. Une chapelle est construite vers 1910. En 1912, le syndicat des intérêts de Boulouris préconise le développement du quartier. Un petit hameau se constitue autour de la gare. L'école primaire est datée de 1931. Boulouris a peu souffert de démolitions pendant la guerre et a connu un essor notable à partir de 1948 : constructions nombreuses dont un restaurant-bar de luxe, une cité artisanale et commerciale (préfiguration de nos centres commerciaux) , une maison du tourisme.
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description
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La station de Boulouris se situe en bord de mer dans le prolongement ininterrompu de Saint-Raphaël. La côte se présente alors comme une bande de terrains de 500 à 600 mètres de profondeur qui se poursuit pendant 6 kilomètres jusqu'à Agay. C'est un paysage de plages rocailleuses et de calanques de porphyres volcaniques fortement accidentées et découpées. La voie de chemin de fer cloisonne le site en deux zones : le flanc de colline et le bord de mer. La bordure littorale est découpée en grandes parcelles perpendiculaires où les villas sont construites au centre de parcs ayant souvent gardé un aspect sauvage. Ces parcs s'achèvent en terrasses sur le bord de mer qui se signalent par des murs de pierre appareillée, véritables contreforts destinés à les protéger des attaques de la mer, murs surmontés de balustrades et de belvédères.
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plan
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ensemble concerté
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Négrel Geneviève
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référence
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IA83000452
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2008/11/19
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crédits photo
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Heller, Marc - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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