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Réponse n° 7945

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ancienne chapelle Sainte-Lucie, actuellement église paroissiale
localisation Corse ; Corse-du-Sud ; Azzana
aire d'étude Cruzini-Cinarca
adresse Santa Lucia
destinations successives église paroissiale
dénomination chapelle
objets mobiliers
époque de construction 3e quart 18e siècle (?) ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1955
auteur(s) Bonini Jacques Antoine (tailleur de pierre) ; Brandizi Baptiste (menuisier) ; Cotin Jean-Baptiste (architecte départemental) ; Ferrari Jean-Baptiste (entrepreneur) ; Franchi (agent voyer) ; Giorgi Charles (architecte) ; Giusti Luc (maître maçon) ; Lottero Vincent (architecte départemental) ; Luciani Michel Ange (entrepreneur de maçonnerie) ; Nicoli François Marie (entrepreneur de maçonnerie) ; Patacchini Joseph (maître maçon) ; Rifflard Raymond (entrepreneur, peintre)
historique Mentionnée sur le Plan Terrier dressé en 1785, la chapelle Sainte-Lucie semble avoir été construite au cours du 3e quart du 18e siècle par les familles Battesti et Antonietti "sur un terrain appartenant à feu Battesti François Xavier curé" comme le précise le desservant d'Azzana, Colonna, en 1905 (Archives diocésaines). Elle est partiellement reconstruite en mai 1795 date à laquelle Domenico Battesti déclare qu’elle est pourvue de tout ce qui est nécessaire et qu’il reste simplement à doter le maître-autel d’une pierre sacrée et de reliques. Il précise qu’une ancienne pierre d’autel qui a servi à l’ancienne église paroissiale de Poggiolo a été récupérée et que la communauté s’est également procurée des reliques. Il souhaite que l’évêque de Sagone autorise le curé à déposer sur le maître-autel cette pierre et les reliques et qu’il consacre l’église (A.D.2A : série G, non classée). En 1823, l'église paroissiale Saint-Nicolas, rendue excentrée par création de la commune de Scanafaghjaccia, est abandonnée au profit de la chapelle qui est alors érigée en église paroissiale par Mgr Sebastiani. En décembre 1825 dans l’état présentant la situation des églises du département, l’église, jugée trop petite, nécessite un agrandissement (A.D.2A : 4 V 14). Les travaux d’agrandissement de l’église commencent dès le 29 avril 1839 conformément au devis rédigé par l’architecte départemental Vincent Lottero et s’élevant à 10600 francs. En juillet 1841 ils sont interrompus faute de ressources supplémentaires. Seule l’élévation des murs et une partie de la couverture a alors été réalisée par le maître maçon lucquois Luc Giusti. En 1842 un secours de 200 francs accordé par le ministère de la Justice et des Cultes permet la réalisation des portes et fenêtres, travaux confiés à Baptiste Brandizi, menuisier à Pastricciola, sous la direction de l’architecte départemental Jean-Baptiste Cotin. En janvier 1844 un devis d’un montant de 3899 francs est dressé par Luc Giusti. Il prévoit notamment le voûtement complet de l’édifice, son blanchiment, son pavement et la réalisation du maître-autel, des autels secondaires et de la sacristie. Seules deux chapelles latérales seront voûtées au début de l’été. Par la suite l’architecte Cotin reprend le devis des travaux à exécuter dans l’église pour l’achever, lequel est transmis au préfet le 3 mars 1845 en même temps que la soumission de Joseph Patacchini, maître maçon à Scanafaghiaccia. Le 13 septembre le maire d’Azzana fait savoir au préfet que les travaux sont en cours d’exécution (A.D.2A : 4 V 19). Pourtant, en février 1846 ils ne sont toujours pas achevés puisque qu’il reste à "faire la corniche, la blanchir à l’intérieur, faire le maître-autel, le pavé en pans carrés et la sacristie ce qui nécessiterait une dépense de 3000 francs environ" (A.D.2A : 4 V 7). En septembre 1850 les travaux ne sont pas plus avancés et dans sa lettre au préfet le desservant précise que l’église "est bien loin d’être achevée puisqu’elle ne possède point de maître-autel, qu’elle n’a point de voûtes et que les murailles sont à l’état naturel" (A.D.2A : 4 V 19). Le 25 septembre 1880, un nouveau devis est dressé par l’agent voyer Franchi. François Marie Nicoli, entrepreneur de maçonnerie à Scanafaghiaccia, s’engage à exécuter pour la somme de 3000 francs les travaux suivants : "exhaussement de tous les murs de manière à leur donner une élévation de 9, 15 m, construction de la voûte, de quatre chapelles, le crépissage dans l’intérieur, les corniches nécessaires dans l’intérieur, l’ouverture de sept fenêtres (…) , la modification des portes et fenêtres de la sacristie, la corniche autour de la toiture". Le 14 septembre 1882, l’architecte chargé de la direction des travaux, Louis Dumoulin, certifie que Nicoli "a fait assez d’ouvrage pour avoir droit à un acompte de 2000 francs" (A.D.2A : 2 O 027/1). Le 16 octobre un secours de 2000 francs est accordé à la commune pour l’aider à la dépense de restauration de l’église (A.D.2A : 1 P 1 95). A cette date les travaux n’ont vraisemblablement pas été achevés puisque le 20 août 1888 un agent voyer (non identifié) réactualise le devis des travaux à effectuer à l’église. Michel Ange Luciani, entrepreneur à Azzana, et Jean Baptiste Ferrari s’engagent à exécuter les travaux évalués à 4400 francs et qui consistent en "l’exhaussement des murs latéraux et intérieurs de manière à leur donner une élévation en proportion de la nef de l’église, la construction de quatre chapelles, l’ouverture et les fournitures de quatre fenêtres, (la pose) des corniches nécessaires à l’intérieur de l’église, la construction de la voûte". Ils s’engagent également "à accepter la pierre taillée par le sieur Bonini Jacques Antoine". En 1899 l’édifice est carrelé. Le 8 avril 1903 le préfet approuve les travaux de réfection de la façade principale engagés pour la somme de 600 francs, lesquels donnent lieu à une dépense supplémentaire de 380 francs en septembre. Le 31 février 1904 le conseil municipal décide d’exhausser le clocher, projet confié à l’architecte Charles Giorgi dont les plans et devis sont dressés le 30 mars. Le 19 février 1905 les travaux n’ont pas encore été effectués et le conseil municipal décide que la somme de 800 francs, montant du projet, sera prélevée sur les fonds communaux provenant de la forêt d’Aliquetu (A.D.2A : 2 O 027/1). Le clocher est finalement achevé mais la construction d'une flèche polygonale projetée au départ est substituée à celle d'un dôme, vraisemblablement par souci d'économie. En 1955, la réfection de la toiture est confiée à Raymond Rifflard (A.D.2A : 2 O 027/5) , auquel on peut également attribuer le décor peint probablement réalisé au cours de cette période là.
description Edifice de plan allongé à chevet plat formé d'une nef à vaisseau central voûté d’ogives et à chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre. Le choeur est formé d'une seule travée voûtée d’ogives. Tour-clocher demi-hors-oeuvre à la chambre des cloches à baies libres cintrées, sommée d'un dôme couvert de galets liés au mortier.
plan plan allongé
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre granite ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; appentis
couvrement voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre
décor peinture
représentation Calvaire ; Christ : en buste ; Vierge à l'Enfant ; bateau, calice, ostensoir : symbole : vie religieuse ; blé, raisin : symbole : religion chrétienne ; Agneau mystique ; Le Tétramorphe ; Saint-Esprit : colombe
état remanié
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
référence IA2A001850
  © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
enquête 2009
date versement 2009/12/04
crédits photo Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
 
service producteur Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine
Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((architecte) :AUTR )
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