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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Tissage Philippe Steffan, puis maison de retraite de la Sainte Famille
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localisation
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Alsace ; Haut-Rhin ; Ribeauvillé
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aire d'étude
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Ribeauvillé
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adresse
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11 rue Neuve
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destinations successives
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maison de retraite
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dénomination
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tissage ; pensionnat
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parties non étudiées
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cour ; chapelle
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1776 ; 1967
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auteur(s)
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Kubler Henri (architecte)
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historique
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L'industriel Philippe Steffan et ses associés, son beau-frère Médard Zetter et Jean Georges Reber ont créé un tissage de toiles de coton à Sainte-Marie-Aux-Mines en 1749 ; en 1766 les associés se séparèrent et Philippe Steffan vint s'installer à Ribeauvillé où il créa un tissage dans la ville basse, à l'emplacement de la maison appelée "Liebmannsche Haus", louée à la seigneurie de Ribeauvillé. En 1776, Steffan construisit un nouveau bâtiment, qui s'étendait jusqu'au mur d'enceinte de la ville et incluait la tour de fortification située à l'angle des murs. Il avait été autorisé en 1767 par le duc de Deux-Ponts, héritier des Ribeaupierre à nommer sa fabrique "manufacture ducale de Deux-Ponts" et avait profité de plusieurs privilèges seigneuriaux et royaux. Le bâtiment élevé en 1776 a conservé une porte gravée de cette date et un emblème de commerçant (ancre et quatre de chiffre) avec les initiales S. C. pour Steffan et Cie. A la mort de Steffan en 1778, la fabrique devint la société Steffan, Haussmann et Cie, s'étant associée avec Jean Ulrich Haussmann de Logelbach, près de Colmar. Au début de la Révolution, les ateliers furent transférés à l'ouest de la ville, à l'endroit appelé plus tard la "Calandre", le long du Strengbach. En 1796, la maison Liebmann fut vendue comme bien national à Simon Beysser. Au 19e siècle, l'histoire de la maison est différente selon les sources : d'après Robert Faller, elle devint la propriété de Christophe Ortlieb, puis de Sarah Hirtz, puis de Louis Lévy et enfin de Alfred Hanauer en 1892. D'après les propriétaires actuels, la maison fut achetée en 1836 au brasseur Louis Bott pour ouvrir une école de réforme pour les jeunes filles condamnées par la justice, puis elle devint un pensionnat pour jeunes filles, puis en 1899 une maison de retraite pour les soeurs de la Divine Providence. Les bâtiments entourant la cour centrale ont été profondément transformés, une chapelle a été ajoutée en 1967, par l'architecte Henri Kubler, une tourelle d'angle a été construite en 2000 et des bâtiments annexes ont été ajoutés à l'ouest de la cour.
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description
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Le bâtiment le plus ancien, remontant au 18e siècle longe le mur d'enceinte intérieur : il présente sur son angle nord-est une chaîne d'angle à bossages. Sur la cour, une porte en arc surbaissé, à impostes moulurées et clé de cintre sculptée ouvre sur un passage d'entrée. La distribution intérieure a été totalement modifiée ; dans un mur intérieur, une porte de cave en plein cintre chanfreinée a été murée. La chapelle située au nord de l'ensemble, construite en béton, a une abside semi-circulaire, l'éclairage se faisant par une baie continue au sommet des murs, ornée de vitraux. Un pilier extérieur en béton porte une cloche. A l'est du bâtiment du 18e siècle, un cloître néo-roman a été élevé au 20e siècle.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; enduit ; bois
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décor
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vitrail
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typologie
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porte en plein-cintre ; porte en arc surbaissé ; chaîne d'angle
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état
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restauré
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
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référence
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IA68007122
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2008/07/19
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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