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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeuble de monsieur George
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localisation
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Ile-de-France ; Val-d'Oise ; Enghien-les-Bains
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aire d'étude
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Enghien-les-Bains
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adresse
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11 rue de l'Arrivée
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dénomination
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immeuble
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parties non étudiées
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cour ; jardin d'agrément
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1908
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auteur(s)
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Nicolet Léon (architecte) ; Peignet Joachim (entrepreneur)
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historique
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Immeuble construit en 1908 pour monsieur George, qui est alors domicilié à Saint-Mandé, par l'architecte parisien Léon Nicolet qui possède également une agence dans la ville d'Enghien. L'architecte choisi l'entreprise en maçonnerie locale de Joachim Peignet, successeur de l'ancienne maison Hobbe. Dans un premier projet, conservé aux archives municipales d'Enghien, l'architecte propose tout d'abord (en avril 1908) une élévation dépourvue d'étage de comble, sans doute plus conforme en matière de hauteur à la réglementation urbaine alors en vigueur, puis (en juin 1908) un second projet cette fois avec étage de comble qui sera réalisé. Cet immeuble est quasi identique à celui que Léon Nicolet élèvera quelques années plus tard, en 1912, au 45, rue Félix Faure. Le caractère résidentiel de l'édifice est exprimé non seulement dans son élévation, mais aussi dans son implantation dans la parcelle, en retrait, isolé de la rue par une grille et un portail monumental portant le monogramme du commanditaire et propriétaire, monsieur George. Le plan, de type complexe, permet à l'architecte de libérer des espaces pour aménager des allées sinueuses et quelques massifs, pour l'agrément des locataires qui bénéficient de plus de lumière et de verdure au sein de leurs appartements.
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description
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L'immeuble est conçu sur un plan complexe qui génère une élévation particulière : un grand corps de bâtiment à trois travées en façade est disposé à l'avant d'un second corps de bâtiment qui, plus large, forme retour sur les deux côtés. L'ensemble est monumental et symétrique. La façade antérieure présente une travée centrale faisant ressaut avec des angles arrondis ; l'alternance des balcons tantôt continus, tantôt individualisés aux gardes corps de fonte richement ornés est également un élément important de la composition. Selon une pratique récurrente de l'architecte, les volumes sont différenciés au niveau des toits et tout particulièrement pour la travée centrale.
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étages
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rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; ascenseur
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gros-oeuvre
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pierre
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture ; fonderie ; ferronnerie
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représentation
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monogramme ; feuillage ; médaillon
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Le décor des garde corps est constitué de panneaux avec au centre un médaillon entouré de branches feuillagéesle tout encadré de frises de postes ou motif de vagues. Les balcons sont soutenu par d'importantes consoles moulurées et et la corniche surmontant le troisième étage est constituée de consoles trigliphées alternant avec des métopes
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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ZPPAUP
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Cueille Sophie
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référence
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IA95000326
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© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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enquête
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2006
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date versement
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2011/05/03
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crédits photo
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Vialles, Jean-Bernard - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
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