|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Hôtel de voyageurs dit Hôtel Gambut ou Hôtel du Casino, puis Hôtel Bellevue, puis Hôtel Beauséjour, actuellement immeuble à logements
|
localisation
|
Picardie ; Somme ; Ault
|
aire d'étude
|
Côte picarde
|
lieu-dit
|
Bois-de-Cise
|
adresse
|
13 route du Vieux-Chêne ; allée Germaine ; chemin du Paradis ; sentier des Primevères
|
destinations successives
|
immeuble à logements
|
dénomination
|
hôtel de voyageurs
|
parties non étudiées
|
jardin ; communs
|
époque de construction
|
4e quart 19e siècle
|
auteur(s)
|
Bourgeois Théophile (architecte)
|
personnalité(s)
|
Laignel, Louis (commanditaire) ; Roche, Emmanuel (commanditaire)
|
historique
|
Hôtel de voyageurs dit Hôtel Gambut ou Hôtel du Casino, puis Hôtel Bellevue, Hôtel Beauséjour construit entre 1898 et 1901 (imposition du cadastre en 1901) pour Louis Laignel et Emmanuel Roche (source : matrices cadastrales) , demeurant à Paris. Il semble qu'il s'agisse de l'hôtel dont parle Theulot dans son guide daté de 1898 : 'hôtel restaurant de 30 chambres, exploité par un ancien chef des cuisines de l'Empereur de Russie, qui a su déjà, par l'excellence de ces menus, acquérir une véritable réputation locale'. L'édifice a été appauvri, mais les détails antérieurs pourraient justifier l'attribution à Théophile Bourgeois, architecte à Poissy (Yvelines). A l'origine, le rez-de-chaussée était précédé d'un balcon couvert filant, en menuiserie, orné de lambrequins que l'on retrouvait à la base de la toiture. La travée centrale était surmonté d'un décrochement de toit formant pignon en façade, avec aisselier en menuiserie. Deux épis de faîtage en zinc étaient placés au sommet du toit, aujourd'hui beaucoup plus débordant qu'à l'origine. Le faîte du mur était orné d'une frise décorative en maçonnerie, aujourd'hui disparue. Les anciens communs (nommés la Clairière) ont été préservés, et ne font plus actuellement partie de la même propriété. Devant ces communs se situait à l'origine le casino en bois. A la fin des années 1930, l'hôtel devient un dortoir pour une colonie de vacances destinée aux enfants des adhérents du parti socialiste français (le réfectoire est installé dans le casino) (source : Monborgne).
|
description
|
Edifice établi en milieu de parcelle, le long de l'avenue principale de la station, et dans la partie boisée du lotissement. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent et présente une alternance d'assises de briques de couleur rouge et ocre ainsi que de jambes verticales marquant les travées. Les linteaux des baies, en ciment, sont traités avec attention. La construction, de plan allongé, présente cinq travées : la travée médiane comprenant l'entrée est mise en valeur par trois baies jumelées au 1er étage-carré, devancées par un balcon. L'édifice est surélevé par un sous-sol.
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
brique ; appareil mixte
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
décor
|
maçonnerie
|
|
L'alternance des briques de couleur rouge et blanche forme polychromie de la façade (alternance d'assises).
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine de la villégiature (la Côte picarde)
|
rédacteur(s)
|
Justome Elisabeth
|
référence
|
IA80001646
|
|
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2008/06/28
|
date mise à jour
|
2008/11/27
|
crédits photo
|
Justome, E. - © Inventaire, général, ADAGP ; © SMACOPI
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
|
|