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Réponse n° 385

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hospice, hôtel-Dieu, actuellement maison de retraite Georges Carthieux
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Couches
aire d'étude Bourgogne
adresse 46 rue Saint-Nicolas
destinations successives maison de retraite
dénomination hospice
parties non étudiées portail ; croix monumentale
objets mobiliers
époque de construction 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
siècle détail 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1812 ; 1821 ; 1826 ; 1827 ; 1828 ; 1972 ; 1977
auteur(s) Pernot (entrepreneur de maçonnerie)
historique Le dernier établissement installé à la sortie du bourg de Couches est l'actuelle maison de retraite édifiée entre 1816 et 1828 après la démolition, en 1811, de l'ancienne collégiale Saint Nicolas. Dès 1812, des plans sont tracés, qui prévoyaient un bâtiment de deux ailes à la jonction desquelles on trouvait une chapelle axiale sur laquelle ouvraient les deux salles de malades de 7 et 8 lits. Des éléments d'histoire figurent dans la documentation du préinventaire départemental de Saône-et-Loire (5Fi 149) et un dossier de travaux des 19è et 20è siècles est conservé aux Archives départementales de Saône-et-Loire (X788, 790). Mais l'essentiel de la documentation consiste en un dossier de travaux conservé au musée Rolin, dans le fonds de la Société Eduenne à Autun (série I, canton de Couches). Les travaux du bâtiment principal ne semblent réellement commencer qu'à partir de 1821 et les bains sont édifiés en 1826, probablement au sous-sous demi-enterré. En 1827, sont installés, devant la chapelle, trois croix de mission. En 1828, un deuxième corps de bâtiment vient compléter l'ensemble, qui abrite la remise et la morgue. Une adjonction de deux ailes neuves a lieu en 1972 et 1977.
description L'édifice terminé en 1828 est plus simple que celui que prévoyaient les plans de 1812. Il consiste en un unique corps de bâtiment de plan rectangulaire, comportant sept travées, au bout duquel se trouve jointe, par un bâtiment de liaison surbaissé, une chapelle. Il comporte une cave voûtée, un rez-de-chaussée surélevé ouvrant sur un vestibule, la cuisine, qui a gardé sa place d'origine et, dans les plans anciens, sur le réfectoire, la chambre de la supérieure, le bureau et la buanderie. La salle des femmes a été aménagée au rez-de-chaussée. Au premier étage se trouvait la salle des hommes. D'autres chambres étaient installées au deuxième étage carré. Vu depuis la façade antérieure, le comble en surcroît comporte des lucarnes à jambages constitués de décors de volutes et à frontons triangulaires, ce qui révèle un archaïsme de style à une date où l'on adopte habituellement les modénatures du style néo-classique. Il est possible qu'il s'agisse de remploi d'éléments plus anciens remontant au XVIIIe siècle. Des bandeaux plats, autre trait d'archaïsme, soulignent les étages et rythment la façade antérieure . En partie haute, court une corniche saillante. La façade postérieure se révèle plus proche des plans de 1812 dans son élévation (rez-de-chaussée, un étage carré, un comble en surcroît comportant une fenêtre d'attique). Cette façade postérieure comporte un décrochement important. Aujourd'hui, le décor et les principales dispositions intérieures de ce bâtiment principal ont disparu. La chapelle, à vaisseau unique et abside, comporte un ensemble de trois baies, deux sur les murs gouttereaux et une, bouchée et remplacée par une grotte dite de Lourdes, dans le choeur. Au dessus de sa porte d'entrée donnant sur la façade antérieure et encadrée de pilastres de l'ordre ionique, est percé un oculus. Devant la façade antérieure, ont été érigés trois croix de mission. Seule la croix centrale, de plus grande dimension, est intacte. Pour les deux autres, seuls subsistent les socles quadrangulaires et les fûts, la partie portant la croix gisant à terre. Deux fûts à huit pans gisent à terre, probablement des restes de l'ancien prieuré détruit. La première croix, située à gauche porte, sur sa base quadrangulaire, les inscriptions S.M.P.EV., CRUX AVE et SOUVENIR MISSION. La croix située en position centrale porte les inscriptions suivantes, dans le sens des aiguilles d'une montre : "Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique" ; " Monument érigé en cette paroisse en mémoire de la Mission" ; " Nous ne devons nous glorifier que dans la croix de Jésus-Christ " ; "Posé le 3 janvier 1827". La troisième croix, située à droite, porte les inscriptions "CRUX AVE" (sur la base du fût) et "Dieu notre Père, priez pour lui". Le jardin, auquel on accède par un portail de pierre de taille à bossages surmonté d'une corniche et d'une pyramide, consiste en une allée de platanes qui répond à celle de la promenade communale située immédiatement devant le portail de l'hôpital et en un aménagement paysagé récent. Devant la façade antérieure, on distingue les traces d'un parterre ou d'un ancien bassin comblé.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation ordonnancée
étages rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
gros-oeuvre pierre ; moellon ; pierre de taille ; enduit
couverture (type) toit à longs pans brisés
couverture (matériau) tuile plate
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
rédacteur(s) Le Clech-Charton Sylvie
référence IA71001274
  © Inventaire général
enquête 2004
date versement 2005/10/11
crédits photo Thierry, Michel - © Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((entrepreneur de maçonnerie) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0