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Réponse n° 1912

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site voirie
localisation Limousin ; Creuse ; Felletin
aire d'étude Felletin (commune)
dénomination voirie
époque de construction Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
auteur(s) Geuse Etienne (conducteur de travaux) ; Pradelet (entrepreneur)
historique A défaut de connaître très précisément les très anciens itinéraires, il est certain qu'avant l'an 1000, la route de Clermont à Limoges passait déjà sur le site où devait se développer plus tard Felletin, franchissant la Creuse par un gué, au niveau du pont des Malades actuel et que sur les hauteurs, depuis le site de Beaumont, siège probable d'un domaine agricole dépendant du vicomte d'Aubusson, partait un réseau de vieux chemins. Entre l'an 1000 et 1125, l'implantation de deux édifices nouveaux, le château de Beaumont et le prieuré Sainte-Valérie, généra de nouveaux itinéraires (tracé de la petite rue du Clocher et de la rue Chanteloube actuelles). Aux 12e et 13e siècles, par suite du développement progressif de l'agglomération de Felletin, sont créés, au nord du prieuré, de nouveaux chemins (tracé des rues Coudert et Jasseix, tracé d'un chemin venant de Confolens, au nord, dans le secteur de Moutier-Rozeille et descendant jusqu'aux moulins à farine implantés sur les bords de la Creuse, entre les deux ponts actuels). Puis du 13e au 15e siècle, Felletin, devenue ville murée, apparaissent de nouveaux chemins qui vont contourner l'enceinte ou aboutir aux quatre portes de l'enceinte ; se créent aussi trois nouveaux cheminements, l'un, orienté au nord (rue de la Croix-Moreau actuelle) , un deuxième, à l'est, menant à Beaumont (rue de Beaumont actuelle) et un troisième, au sud (passant par le pont Roby, construit avant 1447 et suivant le tracé des rues Sainte-Espérance et Grancher actuelles) ; aux 15e et 16e siècles, existent deux places dans la partie intra-muros : la place du Château (située approximativement, au sud du collège Grancher actuel) et la place Marche-Dieu (s'étendant devant le portail ouest de l'église du Moutier). Au cours du 18e siècle, la démolition de l'enceinte détermine la création d'une nouvelle artère, contournant la ville à l'ouest et au sud et mentionnée sur le cadastre de 1817 (place des Arbres et rue des Fossés actuelles). Le 19e siècle apporte son lot de modifications diverses : remaniement de la voirie existante et création de rues et routes nouvelles. En 1814, est attesté un projet d'alignement de la Grande Rue. En 1826, sont envisagées les réparations des pavés de la petite place située devant la chapelle bleue et l'aménagement de l'emplacement de l'ancienne tour de l'Horloge (tour de la porte Pelleterie). En 1828, des travaux de restauration de la place de la Croix-du-Château sont adjugés à Etienne Geuse, conducteur de travaux et l'état des petites voies appelées charrières (charrière Rouge, charrière du Tour-de-la-Boule, du Corps-de-Dieu et de la Croix-de-Chezeaud, charrière des Orties) est aussi amélioré. En 1841, un plan d'alignement dressé par le géomètre Jouanisson est adopté, mais en 1853, selon le registre de délibérations du conseil municipal, il n'est toujours pas homologué et des constructions sont déjà faites sans souci de réglementation. En 1845, la réfection des pavés de la rue de l'Horloge et du Clocher s'avère urgente. Vers 1860, sont tracées les routes de Tulle et de Crocq (l'une, remplaçant l'ancien itinéraire passant par le pont Roby et l'autre, celui de la rue Chanteloube). En 1882, la construction de la gare de chemin de fer modifie le cheminement classique de la route Felletin-Aubusson (encore emprunté en 1817, empruntant la rue du Château et descendant vers le pont des Malades, en passant devant la caserne des gendarmes) ; une nouvelle route est alors créée, tracée au nord de la gare et franchissant la voie ferrée par un tunnel, avant de descendre vers le pont. La création de la gare entraîne également la construction d'un passerelle enjambant la voie ferrée et permettant ainsi la liaison des secteurs de la Maison Rouge et de la Pisseloche ; elle détermine aussi le percement de l'avenue éponyme. La voirie du centre ville se modifie considérablement, tout d'abord, entre 1846 et 1876, par le percement de la route d'Aubusson et au cours d es années 1889-1890, par la démolition de l'îlot de maisons appelées auvents, pour permettre la construction de la halle ; la route d'Aubusson nouvellement percée, sera prolongée par la suite, au nord par une nouvelle liaison Felletin-Aubusson, passant par Moutier-Rozeille. Au 20e siècle est percée l'avenue Joffre (assurant un raccourci sud, pour rejoindre la route de Crocq) , puis beaucoup plus tard, est aménagée une voie de contournement par l'ouest, longeant la Creuse sur sa rive gauche, puis la démolition de la halle, en 1959, crée un nouvel élément de voirie : la place Courtaud actuelle. Enfin à la même époque, des alignements ponctuels de maisons permettent l'élargissement de certains tronçons de voirie (Grande Rue au niveau du n° 38, rue Grancher au niveau du n° 12, route de Crocq au niveau des n° 12, 14 et 16).
propriété propriété de la commune ; propriété de l'Etat
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Celer Françoise
référence IA23000329
  © Inventaire général ; © Ville de Felletin
enquête 2003
date versement 2005/12/19
date mise à jour 2016/07/01
crédits photo Rivière, P. - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
 
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Requête ((entrepreneur) :AUTR )
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