Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 1823

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine métallurgique dite Forge de Demeurs, puis usine de produits chimiques Lambiotte, puis scierie, puis usine de transformation des métaux, actuellement entreprise de bâtiment et de travaux publics
localisation Bourgogne ; Nièvre ; Urzy
aire d'étude Nièvre
lieu-dit Demeurs
adresse rue de l'Usine
hydrographie Nièvre (la)
destinations successives scierie ; fonderie ; ensemble de fabrication de matériaux de construction
dénomination usine métallurgique ; usine de produits chimiques
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; barrage ; pont ; cheminée d'usine ; pièce de stockage du combustible ; bâtiment administratif d'entreprise
époque de construction 1er quart 16e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
année 1509 ; 1590
auteur(s) Gascoing Jacques (auteur commanditaire) ; La Chaussade Babaud de (auteur commanditaire) ; Lambiotte (entrepreneur)
historique La forge de Demeurs créée en 1509, dans la commune d'Urzy, appartient à la fin du 16ème siècle à la famille Jacques Gascoing qui l'exploite jusqu'en 1752. Les ouvriers sont logés dans des bâtiments, nommés casernes, construits de l'autre côté de la rivière. Ces édifices servent de base au futur village de Demeurs. En 1752, le dernier Gascoing vend ses biens à Pierre Babaud de la Chaussade qui les intègre dans son empire métallurgique. La forge comportait des feux pour fabriquer le fer, deux martinets, une boutique de clouterie et de taillanderie, des magasins, des logements pour les ouvriers, des locaux d'aisances et des dépendances. Cet ensemble industriel est vendu au roi Louis XVI en 1788, puis confisqué par la Nation et utilisée par la Marine. Un ingénieur détaché, qui logeait sur place, était responsable de cette unité. En 1802, la production est de 150 tonnes de gros fers par an. En 1869, elle atteint 1 200 tonnes. La forge est aliénée du domaine de l'Etat en 1874. En 1890, les bâtiments sont achetés par les frères Lambiotte qui créent une usine de distillation du bois. Les installations sont revendues en 1939. Elles sont successivement occupées par une scierie, une fonderie de métaux cuivreux et un groupe de sociétés du bâtiment activité qui existe toujours. En 1869, la forge possède une chute d'eau de 2, 45m, 2 roues de marteau de 12 ch, 1 soufflerie de 8 chevaux, 1 machine à vapeur de 10 chevaux, 1 marteau pilon de 2 tonnes, 4 feux d'affinerie. Une centaine d'ouvriers travaillent en 1912 dans l'usine Lambiotte.
description Le site a été fortement remanié tout au long de ses utilisations successives. Il reste toutefois l'ancienne halle à charbon de la forge composée d'une toiture à redents à deux pans et une partie du pignon Est qui donne sur le cours d'eau. Elles sont couvertes de tuiles plates et de matériaux synthétiques. Les autres bâtiments qui dépendaient de l'usine Lambiotte sont constitués de murs en briques renforcées par des pans de métal. Leur toiture est en tôle ondulée. La cheminée maintenant inutile a été arasée. A l'extérieur de l'usine, on trouve des logements déjà présents sur les cadastres de 1812. La caserne possède une forme en L. Sa toiture percée de plusieurs lucarnes a été rehaussée Sur le côté, il y a d'autres logements dont certains ont été reconvertis en école. A l'arrière, on trouve deux bâtiments administratifs couverts d'une toiture en pavillon. L'ensemble des bâtiments possède des murs en moellon enduit. Les toitures sont en tuile mécanique ou en matériau synthétique.
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; métal ; pan de métal ; brique ;
couverture (type) toit à deux pans ; appentis ; croupe ; toit en pavillon ; lanterneau
couverture (matériau) tuile plate ; tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture ; tôle ondulée
état établissement industriel désaffecté ; remanié
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
rédacteur(s) Dreyer Francis
référence IA58000647
  © Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
enquête 2003
date versement 2005/12/12
crédits photo Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-3996]

1801 1802 1803 1804 1805 1806 1807 1808 1809 1810 1811 1812 1813 1814 1815 1816 1817 1818 1819 1820 1821 1822 1823 1824 1825 1826 1827 1828 1829 1830 1831 1832 1833 1834 1835 1836 1837 1838 1839 1840 1841 1842 1843 1844 1845 1846 1847 1848 1849 1850 1851 1852 1853 1854 1855 1856 1857 1858 1859 1860 1861 1862 1863 1864 1865 1866 1867 1868 1869 1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900

Requête ((entrepreneur) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0