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Réponse n° 744

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site lavoirs du canton de Grignan
localisation Rhône-Alpes ; Drôme
aire d'étude Grignan
dénomination lavoir
collectifs 24 repérés ; 6 étudiés
époque de construction 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
auteur(s) Barthélemy (géomètre) ; Besset (?, architecte) ; Brun Louis (architecte) ; Chaix Pierre-Louis-Casimir (agent voyer) ; Durand Maurice (architecte) ; Fontanille (architecte) ; Rey Joannès (architecte) ; Etienne Auguste (entrepreneur de maçonnerie) ; Michel Casimir (entrepreneur de maçonnerie) ; Monnier Joseph (entrepreneur) ; Serment Hugues (maçon)
personnalité(s) Ducros François Auguste (commanditaire)
historique Le plus ancien lavoir répéré sur le canton est celui appelé "La grande fontaine" à Chamaret, au lieu-dit le Colombier ; il porte la date de 1781 suivie d'une inscription : T.F.B. ST MICH / I.A. ROUX BA / BESSET CONS. (Besset est peut-être le nom du constructeur). En 1788, les comptes consulaires de Chantemerle consignent la construction d'un lavoir. Celui de Valaurie est remis en état en 1822, mais devait se trouvait à un autre emplacement que le lavoir actuel, comme le lavoir public de Rousset qui devait être reconstruit en 1845. Celui de Chantemerle reste au même endroit, il est rénové et couvert à la demande du maire Héraud, selon les plans dressés le 12 mai 1852 par de Brun (architecte ?). François Auguste Ducros, maire de Grignan, s'adresse à Barthélemy, "triangulateur" du cadastre du Vaucluse, pour les plans du lavoir de la ville, édifié en 1840. Au milieu du 19e siècle, la plupart des municipalités font construire dans leur commune un ou plusieurs lavoirs, comme Salles-sous-Bois qui en établit trois en 1860. Les lavoirs se multiplient dans la 2e moitié du 19e siècle et au début du 20e siècle, époque où se développent les mesures d'hygiène et de salubrité publiques. Beaucoup sont rénovés, les lavoirs à ciel ouvert sont couverts, certains sont abandonnés au profit de lavoirs plus modernes. Les derniers sont construits entre 1903 et 1913. L'architecte Joannès Rey, de Valence, a fourni les plans du lavoir du village de Chamaret. Quelques communes inscrivent la construction d'un lavoir dans un plan d'aménagement du réseau hydraulique de l'agglomération, comme Colonzelle, dont l'architecte Maurice Durand a dessiné les plans datés du 18 juillet 1906. Ayant perdu leur utilité au milieu du 20e siècle, les lavoirs ont été abandonnés parfois détruits (le lavoir circulaire, non couvert, de la place des Aires à Salles, existait encore au milieu du 20e siècle). Les communes ont cependant entrepris leur restauration vers la fin du siècle. Pour son architecture originale copiant le temple de l'Amour de Versailles, le lavoir du Mail à Grignan a été inscrit Monument historique en 1987.
description Les lavoirs repérés dans le canton sont au nombre de 24. Deux lavoirs (l'un en ruines, antérieur à 1835, à Roussas) n'ont pas été repérés. Six sont étudiés : celui dit du Mail à Grignan, celui du village de Chamaret, le lavoir principal de Rousset-les-Vignes, et trois associés à une fontaine, à Chantemerle-lès-Grignan, Réauville et Salles-sous-Bois. Les lavoirs sont généralement construits en moellon de calcaire local, les murs parfois enduits. Trois lavoirs, celui de Citelles à Montjoyer, celui du Pègue et l'un de ceux de Salles-sous-Bois, sont à ciel ouvert. Trois autres sont situés en étage de soubassement : deux sont voûtés en berceau et ont une couverture en terrasse (Taulignan et l'un des lavoirs de Rousset, sous le château), le troisième, à Salles-sous-bois, est voûté d'arêtes et occupe le 1er niveau d'un immeuble de la Grande rue ; le lavoir du Colombier à Chamaret est également couvert d'une voûte d'arêtes. Un petit dôme sur colonnes couvre celui de Grignan, de forme circulaire. Hormis ceux-ci, les édicules sont abrités par une toiture à deux pans ou en appentis, à charpente apparente en bois. Ils sont largement ouverts en façade et le toit repose généralement soit sur les mur latéraux uniquement, soit en partie sur des piliers en pierre de taille ; quelques-uns présentent une façade ou une élévation percée d'une ou deux arcades : Bayonne (Grignan), le Colombier (Chamaret), Rousset (sous le château), Saint-Pantaléon, Taulignan. Celui du village de Chamaret dispose de trois arcades retombant sur des colonnes intermédiaires. Les bassins sont en pierre de taille ou maçonnés, avec margelle inclinée en pierre, quelques-uns ont été refaits en béton. 21 sur 24 sont de forme rectangulaire, parfois organisée en deux espaces, pour le lavage et le rinçage ; seul celui de Grignan est circulaire, tandis que ceux du village de Chamaret et de la Grande rue à Salles-Sous-Bois ont une forme oblongue, aux petits côtés cintrés en demi-cercle. Une fontaine est associée à la plupart des lavoirs, parfois un abreuvoir.
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon
couverture (type) toit à deux pans ; croupe ; toit en pavillon ; appentis ; dôme circulaire ; terrasse
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile plate mécanique ; calcaire en couverture ; béton en couverture
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes
typologie lavoir rectangulaire couvert ; lavoir avec fontaine associée
propriété propriété de la commune
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Jourdan Geneviève ; Beaulieu Clémence de
référence IA26000239
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2000
date versement 2012/06/12
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
 
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Requête ((entrepreneur) :AUTR )
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