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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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carrières de calcaire dite carrières de marbres bleu turquin
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Santo-Pietro-di-Venaco
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oeuvre située en partie sur la commune : Venaco
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lieu-dit
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Petra Furnella ; Serragio
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hydrographie
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Vecchio (le)
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dénomination
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carrière
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parties non étudiées
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scierie
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époque de construction
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2e moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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auteur(s)
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Stefani Pierre (entrepreneur)
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historique
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La valorisation de la carrière de marbre bleu turquin de Serragio (Venaco) est entreprise au milieu du XIXe siècle. En 1854, l'ingénieur des mines, Jean Eugène Sentis note dans une lettre au Préfet de la Corse "la carrière de Serragio est ouverte sur une formation calcaire modifiée par des roches d'origine ignée. Le marbre que l'on en tire peut être comparé à celui connu dans le commerce sous le nom de Bleu Turquin. Il est encore inconnu. Ce qui est fort avantageux pour cette carrière, c'est qu'elle peut être exploitée sur une grande échelle et très économiquement". (A. D. Corse-du-Sud - 8 S 52). Ce gisement, associé à une scierie hydraulique implantée sur le Vecchio en 1856 par l'entrepreneur cortenais Pierre Stefani, donne lieu au cours des années suivantes à une production intermittente, interrompue quelque temps plus tard faute de capitaux. L'avocat bastiais Etienne Emile Camoin de Vence devient propriétaire du site par adjudication en 1866. En 1870, il le revendra à Pierre André Poggioli. L'activité reprend au cours des années suivantes comme le révèle le nombre d'ouvriers présents sur le site : 1 en 1875, 10 en 1877. Elle sera éphémère. Cette exploitation s'efface devant celle de la carrière de Petra Furnella (Santo-Pietro-di-Venaco) ouverte au début du XXe siècle. L'importance de cette dernière ne cesse de croître. Employant 24 ouvriers permanents, elle assure une production régulière de dalles, plinthes et pavés, destinés pour l'essentiel à l'exportation. En mai 1923, la "Société des marbres de Corte", concessionnaire depuis 1921 des gisements de marbres cortenais, loue à bail les deux exploitations situées sur les biens communaux. Cette industrie extractive se poursuivra jusque dans les années 1930. En 1980, la municipalité de Santo-Pietro-di-Venaco envisage une réouverture de la carrière. Toutefois, ce projet ne se concrétisera pas.
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description
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Ces deux carrières ont été exploitées à ciel ouvert. Le front de taille de Petra Furnella étagé sur trois niveaux est encore visible. On peut encore voir à quelques centaines de mètres au nord du viaduc du Vecchio, en contrebas de la R.N. 193, les vestiges de la scierie hydraulique. Celle-ci était dotée d'une roue verticale à pales de bois. Cet équipement a disparu.
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
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rédacteur(s)
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Mattioli Mauricette ; Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2B000558
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2004
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date versement
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2006/08/10
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date mise à jour
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2007/02/16
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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