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Réponse n° 629

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site maison de maître dite Château Lambert
localisation Aquitaine ; Gironde ; Ambès
aire d'étude Lormont
lieu-dit Centrale-Thermique
adresse route de Fort-Lajard
dénomination maison
parties non étudiées clôture de jardin ; portail ; cour ; jardin
époque de construction 4e quart 16e siècle (détruit) ; 1ère moitié 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) Mallard Robert (maçon)
historique La maison de maître dite château Lambert succède peut-être à la maison construite à la fin du 16e siècle par la maçon Robert Mallard pour Marie Lambert, épouse d'un parlementaire bordelais. Les cartes du 18e siècle mentionnent cette demeure qui porte parfois le titre de maison noble. Elle est vendue comme Bien national en tant que " grande maison de maître, avec plusieurs chambres, antichambres, salon à manger et de compagnie, offices, cuisines, servitudes, chais, cuvier, grange, étable, maison de métayer, jardins, terres, vignes, vimières, prairies, pacages, etc. " Décrite au milieu du 19e siècle la maison, apparaît comme un " rectangle assez élégant élevé d'un seul étage et surmonté d'un pavillon qui ressemble à un belvédère " ; elle est accompagnée d'une grande cour carrée fermée par un mur et par les dépendances "en désordre". Une avenue conduisait vers le marais et vers une ferme dite métairie. La maison avait été construite au 18e siècle par un autre parlementaire et le pavillon ajouté au début du 19e siècle. L'aile du logis était perpendiculaire au fleuve. Le bâtiment repéré vers 1980 semble dater du milieu du 19e siècle ; il correspond sans doute à un édifice supplémentaire. Au milieu du 20e siècle le domaine fut vendu à deux reprises à des sociétés industrielles puis détruit. Des vestiges ont été signalés vers 1980 mais ils ont totalement disparu à cause de l'agrandissement de la zone industrielle.
description Autrefois situé dans les vignes et au bord de la Garonne, le logis de la maison dite château Lambert était composé d'un long bâtiment en rez-de-chaussée perpendiculaire au fleuve ; un pavillon à étage surmontait la partie centrale de son extrémité. Une balustrade entourant un couronnement chantourné ornait le mur pignon de cette élévation latérale regardant vers la Garonne ; des vases d'amortissement complétaient l'ornementation en hauteur. L'élévation septentrionale couronnée d'un muret ouvrait sur une cour qui était fermée par les dépendances et donnait elle-même sur le chemin longeant la Garonne ; l'élévation méridionale donnait sur un jardin clôturé. Situé à proximité de la Garonne dans la zone industrielle, le corps de bâtiment repéré est isolé. Ses élévations à un étage carré présentent des façades à 4 et 5 travées sur lesquelles règnent un bandeau plat et une corniche à moulures plates. Impossible à situer par rapport aux plans cadastraux et à une vue de la maison, cette construction témoigne d'un édifice sans lien avec les autres bâtiments.
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; en rez-de-chaussée
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile creuse
décor sculpture
représentation balustre ; vase
  Le mur pignon est couronné de balustres et vases.
typologie toit à croupes, élévation ordonnancée
état détruit
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001387
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
 
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Requête ((maçon) :AUTR )
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