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Réponse n° 902

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Hôtel de Charnières, puis Louet
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 31 à 35 place Louis-Imbach
dénomination hôtel
parties non étudiées cour ; jardin ; remise ; puits
éléments remarquables élévation ; escalier ; pièce ; lambris
époque de construction 3e quart 16e siècle
siècle détail limite 16e siècle 17e siècle ; 17e siècle ; 2e quart 17e siècle (détruit) ; 4e quart 18e siècle (détruit) ; 1er quart 19e siècle (détruit)
année 1558 ; 1644 ; 1818
auteur(s) Delespine Jean (maître maçon) ; Guillot Jean (maître maçon) ; Le Romain (sculpteur)
personnalité(s) Charnières René de (commanditaire) ; Louet René (commanditaire) ; Louet Charles (commanditaire) ; Louet Mélanie (commanditaire)
historique L'hôtel est construit vers 1558 par les architectes Jean Delespine et Jean Guillot pour l'avocat René de Charnières, seigneur des Hameaux. L'escalier en pierre, rampe-sur-rampe, est d'origine. De la fin du 16e siècle, voire des toutes premières années du 17e siècle, peuvent être datées des peintures murales dans la salle du rez-de-chaussée et des plafonds peints dans cette même salle et dans la chambre droite du premier étage (peintures étudiées). Le commanditaire en est René Louet, lieutenant particulier au présidial, maître des requêtes du duc d'Anjou, qui acquiert en 1587 la demeure par mariage avec Lucrèce Thévin, petite fille de René de Charnières. Cette famille, qui compte parmi les plus importantes de la ville, gardera l'hôtel jusqu'à la Révolution. Charles Louet, fils de René, lui aussi lieutenant particulier, maire à deux reprises, conseiller d'Etat, fait aussi entreprendre des travaux : il fait agrandir la cour antérieure, construire en 1644 une remise à carrosse et écurie contre le pavillon droit. Ses armes et celles de sa femme Anne Joubert, entre deux sphinges, sont peintes sur l'intrados d'une fenêtre de la grande salle (peinture étudiée). Des aménagements interviennent encore dans la 2e moitié du 17e siècle avec leur fils Guillaume Louet, écuyer, sieur de la Motte d'Orvault : dans la grande salle, une nouvelle décoration murale est réalisée dont subsiste un portait en médaillon d'époque Louis XIV (peinture étudiée). Un procès-verbal rédigé en 1678 par l'architecte René Farion signale côté jardin la construction récente d'une galerie d'une douzaine de mètres et la réédification de deux pavillons (parties disparues). Des réaménagements importants sont effectués dans les années 1770-1780 pour Mélanie-Françoise Louet, dame Du Pineau, portant sur les ouvertures, la distribution intérieure et les cheminées ; l'intervention la plus notable concerne le salon recomposé dans une partie de la grande salle d'origine : il est alors orné de riches lambris de hauteur réalisés vers 1775 par le sculpteur Le Romain (sculpture étudiée) - ils seront vendus en 1900. Le balcon de la façade principale et la grille du portail sont du 18e siècle, mais rapportés ultérieurement. Suite à la démolition de l'enceinte urbaine dans le 1er quart du 19e siècle, le jardin est prolongé jusqu'au boulevard de ceinture du centre-ville : l'hôtel présente dès lors un second accès de ce côté, ponctué par deux pavillons construits en 1818. La remise à carrosse de 1644 est emportée probablement par le percement de la rue Botanique vers 1835. Puis dans la 2e moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle, les communs restants sont détruits, la cour et le jardin sont réduits en profondeur (deux hôtels sont construits vers 1880 en bordure du boulevard Carnot à l'emplacement des pavillons) , le logis altéré : de cette époque datent les constructions adventices sur la cour d'entrée et le jardin ainsi que la simplification des lucarnes et de la modénature des élévations antérieures. De même, au cours du 20e siècle, les différentes peintures de la grande salle subissent des destructions successives : il n'en reste plus aujourd'hui que quelques fragments.
description Hôtel à plan régulier en U entre cour et jardin, un grand corps de logis en fond de cour à toit à longs pans et pignons découverts, et deux autres corps d'habitation en retour coiffés de toits en pavillon. Les maçonneries sont en schiste enduit. Les élévations à travées sont à rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et comble à surcroît. L'escalier principal est dans-oeuvre, dans l'aile gauche à la jonction du corps principal, en pierre, rampe-sur-rampe. Sous-sol du corps principal couvert d'une voûte en berceau segmentaire, en moellon de schiste enduit. Description de la distribution : voir bibliographie, Les hôtels particuliers de la Seconde Renaissance publié dans Archives d'Anjou. Jardin à quatre parterres réguliers selon un plan sommaire de 1769 environ.
plan plan régulier en U ; jardin régulier
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre schiste ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; pignon découvert ; toit en pavillon ; noue
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte en berceau segmentaire
décor peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; ferronnerie
représentation volute ; palmette
  La grille du portail sur la place est à motif de volutes. Le balcon de la salle du premier étage sur la cour présente une grande palmette entre des volutes.
typologie Hôtel à cour antérieure (type A).
état restauré
propriété propriété privée
protection MH 2001/10/12 : inscrit MH
  Hôtel en totalité : cadastre BR 140 (31, place Louis-Imbach) , 141 (33, place Louis-Imbach) , 142 (35, place Louis-Imbach) : inscription par arrêté du 12 octobre 2001.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49000906
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1975
date versement 2009/11/25
date mise à jour 2010/11/09
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((sculpteur) :AUTR )
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